Pour Milan et la Roma, Liverpool et le Bayer sont menacés comme en Ligue des champions. Atalante, quels risques


Pioli et De Rossi risquent également le Brighton de De Zerbi. Gasp est tête de série mais doit faire attention au Shakhtar, Benfica et Sporting

Fabio Licari

Ce n’est pas la Ligue des Champions mais cela pourrait devenir la Coupe des Champions. Liverpool aux commandes en Premier League, Leverkusen dominant en Bundesliga: ils peuvent remporter leur « scudetto », ils sont les grands favoris de cette Ligue Europa avec un chiffre technique très élevé si l’on considère aussi Brighton, West Ham, Marseille, Benfica, Le Sporting et les trois Italiens encore en lice : Milan, Rome et Atalanta. Cependant, sous des angles différents : Pioli et De Rossi ont été contraints de participer aux séries éliminatoires et lors du tirage au sort d’aujourd’hui (12h00 à Nyon), ils seront jumelés aux têtes de série, dont les Reds de Klopp et « l’aspirine » de Xabi Alonso. Gasperini est en première division, mais le groupe de rivaux n’est pas du tout rassurant.

Milan et Rome : les sommets

L’impératif en est un : éviter Liverpool et Leverkusen. Il n’y a pas de résultat écrit, mais personne ne peut leur refuser la première ligne. Klopp a retrouvé l’enthousiasme et les résultats : il rêve d’un dernier grand succès européen avant de se consacrer à un congé sabbatique (c’est du moins ce qu’il a dit). L’aspect globalement favorable est que le calendrier est chargé avec la Premier League, l’Euroleague, la FA Cup mais aussi la League Cup, pour se retrouver face à une dizaine de joueurs blessés et donc peu de chances de turnover. Xabi Alonso est l’un des entraîneurs émergents au centre du marché des transferts : il était déjà entraîneur sur le terrain, l’année dernière il est sorti en quarts de finale contre la Roma, maintenant c’est une toute autre histoire.

Milan & Rome : les autres

Si Liverpool et Leverkusen sont terribles, ce n’est pas comme si le reste n’était qu’une promenade de santé. Les Brighton de De Zerbi sont également redoutables : ils n’ont pas les noms et les effectifs des grands clubs, mais un jeu offensif et agressif et un entraîneur émergent et courageux qui connaît très bien les Italiens. West Ham va mieux en pleine crise : en 2024, ils n’ont pas encore gagné, en huit matches entre le championnat et la FA Cup. Il est toujours anglais. il vaut donc mieux ne pas lui faire confiance, mais s’il y a un bon moment pour y faire face, c’est maintenant. Histoire pas si différente pour Villarreal, un seul succès lors des huit matches de 2024, mais contre Barcelone. Les Espagnols sont toujours un problème pour nous, mais ne parlons pas du Real Madrid et de l’Atletico. Le Slavia Prague (2e en République tchèque) et les Rangers (leader en Ecosse) sont certes préférables, mais dans une catégorie inférieure à la nôtre. Dernier détail : Milan et Roma jouent le match retour à l’extérieur.

Atalante : Qarabag

Il n’y a plus les meilleures têtes de série du passé. Naturellement, pas dans le sens où ils sont plus faibles, mais parce que le premier pot ne garantit plus un tirage fluide. L’Atalanta a remporté le groupe et a donc évité les séries éliminatoires, elle n’a pas de champions de la Ligue des champions comme Liverpool et Leverkusen sur son chemin, mais elle a toujours des rivaux respectables. Le tout à la portée de la meilleure Atalanta qui voyage au rythme du Scudetto et, de De Ketelaere à Koopmeiners en passant par Ederson, dispose d’interprètes de renommée internationale. A prendre avec une raisonnable sérénité, malgré le long voyage jusqu’à Bakou, il y a le Qarabag. Le reste est un chemin semé d’embûches.

atalante : les dangers

Benfica n’a pas le jeu et les résultats de la saison dernière (interrompue par l’Inter), mais de Di Maria à Rafa Silva, de nombreux champions peuvent décider d’un match. Du Portugal vient une autre menace bien connue pour l’Atalanta : le Sporting a été dépassé dans les groupes, mais c’était une équipe technique et non triviale. Marseille a changé d’entraîneur et, avec Gasset à la place de Gattuso, a réalisé un petit exploit en éliminant le Shakhtar tout juste sorti d’une Ligue des Champions dans laquelle il avait concouru pour une place avec Barcelone et Porto. Il y a le Fribourgeois de Grifo et la star hongroise Sallai, milieu de tableau de la Bundesliga. Et enfin le Sparta Prague : aujourd’hui aux commandes du championnat tchèque, ils ont éliminé Galatasaray en les écrasant 4-1 à domicile.

Objectifs de l’Italie

Une saison globalement prometteuse pour l’Italie qui participe à toutes les coupes comme l’année dernière. En Ligue des Champions, l’Inter a été supérieur à l’Atletico, la Lazio espère profiter de la crise du Bayern et Naples a alimenté ses espoirs de qualification dans le dernier quart d’heure avec Barcelone. A la Conférence il y a la Fiorentina qui rêve d’une autre finale. Et en Ligue Europa, l’Atalanta, Milan et la Roma ont tout pour courir après le succès. À ce stade, le tirage au sort déterminera également le parcours des équipes. À partir d’aujourd’hui.





ttn-fr-4