Pour lutter contre les symptômes indésirables de la ménopause, la thyroïde peut être la clé. Le professeur Antonio Stamegna, endocrinologue, explique pourquoi


Lla glande thyroïde joue également un rôle fondamental dans la ménopause. C’est à ce moment précis de la vie d’une femme que les hormones provoquent un changement dans le corps ce qui est parfois si évident de créer une « nouvelle » figure dans lequel il est difficile de se reconnaître.

Ménopause : le rôle de l’endocrinologue

« Des symptômes comme insomnie, transpiration, diminution de la libido et dépression elles sont dues aux modifications importantes de la structure hormonale qui provoquent la ménopause une sorte de pathologie multiglandulaire. Les symptômes physiques et mentaux sont à la base d’un mal-être mal définissable pouvant conduire à une acceptation résignée du vieillissement. Le rôle de l’endocrinologue est de maintenir ou rétablir un nouvel équilibre hormonal. Ce n’est pas toujours facile mais il faut bien évaluer les différentes fonctions glandulaires et envisager la possibilité de les utiliser dernières innovations thérapeutiques en matière d’hormones naturelles et bioidentiques», explique le Professeur Antonio Stamegnaendocrinologue, maître de conférences àUNICAM – Université de Camerino et auteur de « l’endocrinologie esthétique » (Pages de l’éditeur).

Ménopause et prise de poids

«Parmi les différents changements de la ménopause, l’un des plus ressentis est la prise de poids. La femme, même sans changer son alimentation et son hygiène de vie, il n’arrive plus à maintenir son poids habituel. La perte de la fonction ovarienne dicte le temps aux autres glandes e un processus de vieillissement est déclenché. Le métabolisme ralentit, la flore bactérienne intestinale et vaginale se modifie, il y a moins de désir sexuel et, en général, il y a apathie, baisse d’humeur, troubles du sommeil. Ce le mécanisme de malaise rend la femme plus à l’aise. De plus, les points chauds ou les bouffées de chaleur contribuent à une baisse de la qualité de vie. Qui suit la femme à ce moment-là est généralement le gynécologue, qui n’a pourtant pas toujours une vision endocrinologique» prévient l’expert.

Thyroïde à la ménopause : quelles hormones utiliser

«Le médecin se base sur les symptômes, le stade de la ménopause et les valeurs de laboratoire. Tu choisis hormone bio-identique ou mélange d’hormones à dosage physiologique. Cela signifie qu’il faut s’assurer que la dose n’est ni trop élevée ni trop faible, qu’elle se situe dans la plage de chaque hormone et qu’elle correspond à la valeur optimale d’un âge préménopausique. Les hormones bio-identiques peuvent être utilisées par plusieurs voies d’administration : crèmes ou gels, comprimés oraux micronisés, pessaires vaginaux. La voie d’administration est définie en fonction des besoins et des caractéristiques de chacun du malade. Ils sont également administrés avec un timing précis et à des moments précispour mimer au maximum la tendance des hormones naturelles et optimiser leurs effets », souligne le professeur Stamegna.

iO Donna © REPRODUCTION RÉSERVÉE



ttn-fr-13