Pour les autres entraîneurs, ce ne serait qu’un titre


Le SC Freiburg est en finale de la Coupe DFB pour la première fois. L’équipe de Nils Petersen peut jouer pour le titre à Berlin. Merci à Christian Streich. L’entraîneur qui évite autrement d’être le centre de l’attention.

A 23h08, les milliers de Fribourgeois qui s’étaient rendus à Hambourg ont scandé « Christian Streich, tu es le meilleur homme » et « Christian Streich » à nouveau dans le Volksparkstadion. À ce moment-là, l’équipe était déjà dans le vestiaire et Nils Petersen avait déjà pris la douche d’eau de ses collègues lors de l’entretien. Tout comme Streich, qui a été agréablement surpris par Christian Günter, Lucas Höler, Nico Schlotterbeck et Vincenzo Grifo lors de sa conférence ARD. Après les cris, Streich s’est lentement dirigé vers le virage, s’est incliné devant celui-ci puis a fait un signe Laola aux suiveurs qui avaient voyagé avec lui.

Il l’a fait à sa manière : calme et aimable. Personne ne représente le SC Freiburg comme lui. L’entraîneur, qui avait été éliminé avec son équipe en demi-finale de Coupe DFB contre Stuttgart presque exactement neuf ans plus tôt, pouvait désormais fêter la fin. Avec un souverain 3:1, son équipe a été la gagnante. Après le premier cri de joie, Streich a couru vers le banc de Hambourg et a applaudi l’entraîneur du HSV Walter, les joueurs et plus tard l’arbitre Deniz Aytekin. Streich était aussi modeste que SC Freiburg fonctionne.

Christian Streich : L’entraîneur de Fribourg fête sa finale de coupe. (Source : Jan Huebner/images imago)

Meilleure victoire ? Blague : « Non »

Il a déclaré après le match: « HSV a tout exigé de nous. Je leur souhaite bonne chance pour pouvoir jouer à nouveau dans la première division. » L’entraîneur de Hambourg, Tim Walter, a quant à lui salué l’efficacité de Fribourg. Les gens de Brisgau ont été efficaces. Mais aussi une unité. Ils se sont battus ensemble pour chaque balle, se jetant dans des duels. L’esprit d’équipe était palpable.

Encore et encore, Petersen et Nicolas Höfler ont poussé leur équipe en avant et ont applaudi. Streich a donné des conseils depuis la ligne de touche, montrant constamment que l’équipe doit rester active. Et les Fribourgeois se applaudissaient pour chaque bonne action. Et pourtant Streich a dit après le match si c’était sa meilleure victoire : « Non ». Et d’ajouter : « Les victoires sont toujours belles et nous avons aussi atteint la finale à quelques reprises dans la jeunesse A, c’était aussi extraordinaire. » Streich a remporté la coupe junior en 2006, 2009 et 2011. Christian Günter, Jonathan Schmid et Nicolas Höfler étaient déjà là à l’époque.

Les Fribourgeois sont contents : Christian Günter (à droite) y était il y a neuf ans.  (Source : imago images/Jan Huebner)Les Fribourgeois sont contents : Christian Günter (à droite) y était il y a neuf ans. (Source : Jan Huebner/images imago)

Streich admet qu’il pense déjà à d’autres phases

Pourquoi l’équipe est-elle si bonne ? « Nous avons une certaine expérience. Beaucoup de joueurs évoluent en Bundesliga depuis quelques années. Nous avons un très bon gardien et nous avons la chance nécessaire à un moment ou à un autre », révèle Streich puis déclare à propos de la esprit d’équipe: « Je crois en Dans d’autres clubs, il y a toujours beaucoup d’agitation et ce n’est certainement pas si prononcé chez nous, mais nous ne sommes pas non plus une si grande ville. »

Mais ça aussi, c’est une farce. Le Breisgauer pourrait encore atteindre la Ligue des champions et remporter la coupe, mais l’entraîneur dit sèchement : « C’est incroyablement peu sexy : nous avons beaucoup de succès maintenant, c’est bien, mais nous devons nous assurer que nous regardons cela de manière réaliste. C’est la tâche. pour l’avenir. Il y aura aussi des phases où les choses se compliqueront. »

Nils Petersen : Le Freiburger avec un mégaphone devant les fans.  (Source : images imago/Matthias Koch)Nils Petersen : Le Freiburger avec un mégaphone devant les fans. (Source : Matthias Koch/images imago)

SCF est synonyme d’unité sur et en dehors du terrain

Blague, celle qui marche toujours. Celui qui doit abandonner ses meilleurs joueurs presque à chaque saison et recommencer. Avec lui se trouvaient ses piliers tels que Christian Günter, Nicolas Höfler, Jonathan Schmid, Nils Petersen et Vincenzo Grifo, qui étaient revenus. Exactement les joueurs qui ont convaincu en demi-finale de coupe. Et un Nico Schlotterbeck, qui a nié son accord avec le BVB et veut parler aux responsables à Fribourg après la saison. Ici aussi, l’unité est évidente. Le SCF prend ce qu’il vit hors du terrain sur le terrain.

Petersen a récemment prolongé à nouveau son contrat. C’est la famille du football fribourgeois qui l’a convaincu. Concernant la finale de la coupe, il déclare à la télévision : « Ça vaut la peine de devenir pro pour ça. Atteindre la finale de la coupe avec Fribourg, c’est quelque chose de spécial. » Streich pourrait avoir son premier « grand » triomphe après les titres juniors. Pour les autres entraîneurs, ce ne serait qu’un titre. Pour Streich, l’aboutissement de l’œuvre de sa vie.



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