StIls sont encore peu nombreux, très peu nombreux. Lors de la première édition du Master AIPB (Association Italienne de Banque Privée) en Private Banking & Wealth Management, les participants n’étaient que 4 sur 30. Dans le second, deux sur 21. Et à la place il y aurait un grand besoin : « Les jeunes femmes ne connaissent pas le secteur et le trouvent peu attractif. Penser que les participants au Master ont immédiatement trouvé du travail. Les opérateurs poussent pour eux, ils sont très appréciés pour leur capacité d’écoute et d’attention au client » déclare Antonella Massari, secrétaire générale de l’AIPB.
Pour favoriser l’inclusion des jeunes femmes, l’AIPB avec la collaboration de BlackRock promeut deux bourses d’une valeur de 10 000 euros chacune pour couvrir intégralement les frais d’inscription à la troisième édition du Une maîtrise. Les candidatures doivent être envoyées avant le 31 décembre par e-mail à [email protected] indiquant le CV, une liste détaillée des examens, un résumé du mémoire de maîtrise, une lettre de recommandation d’un enseignant et une lettre de motivation.
«Le Master en Banque Privée consiste en 9 mois d’engagement global, dont les trois premiers de cours en présentiel ou à distance avec des professeurs d’université mais surtout des opérateurs, plus 6 autres de stages rémunérés dans l’une des entreprises sponsors. Nous combinons la théorie et la pratique pour essayer d’impliquer les jeunes. Il y a eu un roulement générationnel de clients, besoin d’un remplaçant parmi les opérateurs» dit Antonella Massari.
Master en Banque Privée : 90% des participants trouvent une place
Pour travailler dans la Banque Privée, il faut des «compétences pluridisciplinaires», poursuit-il. « Nous tenons pour acquises les financières, mais en plus nous avons besoin, par exemple, de relationnelles : savoir rendre compréhensibles des sujets difficiles, comprendre les réactions émotionnelles des clients lorsqu’ils font peut-être de mauvais choix, parler de sujets délicats dans certaines phases de la vie. Il est important qu’il y ait de l’empathie, une qualité plus développée chez les filles. Aujourd’hui les consultants ne sont plus que 23%, un pourcentage qui n’augmente malheureusement pas. On essaie de faire bouger ces chiffres, il y a un grand besoin. Bien sûr, il faut admettre que l’écart de rémunération entre les sexes est toujours présent, mais les temps changent et il y a plus de prise de conscience dans les banques. C’est pour ça qu’avec BlackRock on s’est dit qu’on donnerait un petit coup de pouce aux filles méritantes, les professionnelles de demain ».
Si la date limite de dépôt des demandes de bourses est fin décembre (les lauréats seront nommés d’ici le 3 février 2023), il reste du temps jusqu’au 31 janvier pour les inscriptions en Master. Pour postuler aux bourses, vous devez être titulaire d’un master en économie, ingénierie de gestion, ingénierie mathématique, sciences statistiques et droit avec une note minimale de 99/110, une connaissance certifiée de l’anglais et être né à partir de 1995.
Le Master débutera par des cours en classe et en streaming du 1er mars au 26 mai, avec la contribution de 150 intervenants : les sujets seront la gestion d’actifs, l’assurance privée, les investissements alternatifs et durables, puis la gestion de patrimoine, la réglementation, la fiscalité et le droit, la gestion de patrimoine numérique, la fintech, le Web 3.0 mais aussi des sujets transversaux tels que la finance comportementale, la pensée critique et l’approche des neurosciences. Les stages garantis et rémunérés débuteront à partir du 5 juin. 90 % des participants aux deux premières éditions ont trouvé un emploi après le stage.
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