Pour ceux qui recherchent une histoire sans prétention mais volontairement excessive en termes de ton et de situations


JIL IDOLE
Taper: spectaculaire
Directeur: Reza Fahim, Sam Levinson, The Weeknd. Avec Lily-Rose Depp, The Weeknd, Susanna Son, Troye Sivan, Jane Adams, Moses Sumney, Jennie Kim, Rachel Sennott, Hari Nef. Sur le ciel

A Cannes le

Exagéré, mais très actuel ; grossier au point de paraître vulgaire, mais capable de capter l’esprit d’existences maudites alimentées sur les réseaux sociaux. L’idole il ne fait sans doute pas partie des meilleurs produits fabriqués par Hbo depuis de nombreuses années, mais il a l’avantage de garder la vedette sur les dérives du star system générationnel.

Jocelyne (Lily-Rose Depp, fille de l’art), pop star en proie à une crise dépressive après la disparition de sa mère, essaie de se relancer à travers une séance photo; tout de suite une photo compromettante de lui commence à circuler sur les réseaux sociaux et ce qui se déroule est un rebond continu d’accusations, de demandes de censure, d’intuitions pour rendre son nom encore plus viral.

Jocelyn va alors se lancer dans une relation avec Tedros (Abel Tesfaye, alias The Weeknd), un obscur producteur de disques à la tête d’une secte secrète. A force de mélanger les genres et les intrigues, la série finit par paraître à peine croyable.

Lily-Rose Depp et Suzanna Son dans « L’idole ».

Parmi les points d’intérêt, la relation avec les médias et les réseaux sociaux ; le « consultant en nudité » qui se plaint de l’excès de photos de nus et le personnel qui cherche à exploiter les images compromettantes de Jocelyn à leur avantage représente la couverture de contradiction moralisatrice qui entoure souvent le monde du divertissement.

Pour ceux qui recherchent une histoire sans prétention mais volontairement excessive en termes de ton et de situations.

iO Femme © REPRODUCTION RÉSERVÉE



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