EtLVIS
Genre: musical
Direction: Baz Luhrmann. Avec Austin Butler, Tom Hanks, Olivia Dejonge, Helen Thompson, Richard Roxburgh, Dacre Montgomery, Luke Bracey
Sous le signe de l’opulence et de la redondance qui sont désormais sa marque de fabrique, Luhrmann utilise les souvenirs du colonel Parker (Tom Hanks gonflé par le maquillage) pour reconstituer les étapes de la carrière d’Elvis: l’influence du rhythm and blues entendue lors des offices religieux ; la centralité musicale de Memphis ; la fascination exercée sur le public féminin ; les problèmes avec ceux qui voyaient dans cette énergie sexuelle-musicale un danger pour la suprématie blanche ; la rencontre avec Priscilla ; le rêve d’une carrière à Hollywood et le long passage à Las Vegas.
Tout cela, Luhrmann le diffuse par sauts dans le temps, transformer l’écran en une vitrine scintillante où, au lieu d’assister à une histoire, le spectateur peut admirer une marchandise (comme c’est souvent arrivé à Elvis lui-même).
Austin Butler se transforme en Elvis pour Baz Luhrmann (photo de Hugh Stewart / courtoisie Warner Bros. Pictures).
pouquoi le but du réalisateur et du film n’est pas de révéler des secrets ou de risquer des révélationscombien plonger le spectateur qui s’imagine né après la mort d’Elvis (survenue à 42 ans, le 16 août 1977) dans le flux musical de ses chansons, également interprétées par une série de groupes dans lesquels Måneskin se démarque.
Et si les images risquent parfois le kitsch, la musique sait toujours aller droit au cœur.
Pour ceux qui ne veulent pas oublier Elvis the Pelvis.
iO Donna © REPRODUCTION RÉSERVÉE