Pour ceux qui ne veulent pas oublier ce qu’est la femme africaine


tuNA MÈRE, UNE FILLE
Taper:
ode à l’indépendance féminine
Dirigé par Mahamat-Saleh Haroun. Avec Achouackh Abakar Souleymane, Rihane Khalil Alio, Youssouf Djaoro, Briya Gomdigue, Sasle Sambo, Hadje Fatime

Achouackh Abakar Souleymane et Rihane Khalil Alio (photo de Mathieu Giombini / Pili Films).

Réalisateur prolifique mais peu vu en Italie (uniquement Daratt-La saison du pardon était arrivé dans nos cinémas, après les applaudissements recueillis à Venise), ici le Tchadien Mahamat-Saleh Haroun choisit un style de pure simplicitécomposé de plans essentiels, pour souligner et réaffirmer la centralité de la figure humaine (il rappelle le premier Pasolini, avec un désenchantement profane au lieu du sacré) et racontant l’odyssée d’Amina lorsqu’elle découvre que sa fille de 15 ans, Maria, qu’elle a élevée seule, est enceinte.

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Une mère, une fille : le clip

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Une mère, une fille : le clip

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La jeune fille veut se faire avorter et sa mère décide de l’aider malgré l’interdiction de la religion et de la loi. Il faut trouver l’argent, contourner les interdits, savoir à qui demander de l’aide : à travers la caméra, l’œil du réalisateur semble se limiter à observer, documenter, mais de cette façon il fait ressortir encore plus clairement le tragique et l’infériorité de la condition féminine, écrasée par une société majoritairement dominée par les hommes.

Dans lequel le protagoniste offre un portrait douloureux et en même temps indomptable de ceux qui ont appris à se battre (et même à se venger), capables de percer l’écran sans avoir besoin de trop de mots.
Pour ceux qui ne veulent pas oublier ce qu’est la femme africaine.

iO Donna © REPRODUCTION RÉSERVÉE

L’article « Une mère, une fille » : la critique de Paolo Mereghetti semble être la première sur iO Donna.



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