QCE MONDE NE ME RENDRA PAS MAUVAIS
Taper: animé
De Zerocalcare, voix de Zerocalcare, Valerio Mastandrea, Silvio Orlando. Sur Netflix
Moins de narration et plus de réflexion, avec un récit qui procède par plans, impressions et points de vue qui se superposent dans les pensées à haute voix du protagoniste. Zerocalcare, l’artiste romain polyvalent, revient avec une nouvelle saison de la série animée qui suit l’univers narratif créé et peuplé par les personnages de ses romans graphiques.
Ce monde ne me rendra pas mauvaisc’est le nom de la série en six courts épisodes de trente minutes, est en quelque sorte plus dure que la précédente, moins désabusé et plus immergé dans un contexte social réel et contradictoire. Zero, le protagoniste de l’histoire, traverse des quartiers de Rome en fibrillation pour l’ouverture imminente d’un centre d’accueil pour migrants, contre lequel s’opposent des factions d’extrême droite.
C’est une histoire de notre temps, de slogans et de mots à la mode qui dans Zero, accompagné dans ses pérégrinations par Secco et l’incontournable Tatou (voix de Valerio Mastandrea) qui représente sa conscience, paraissent lointaines, mais qui peu à peu pénètrent l’imaginaire.
Et ils finissent par briser leur amitié avec Cesare, un ami d’enfance revenu en ville et “déployé” dans des positions idéologiques opposées. Un échantillon amer d’une génération – les Millennials – dont Zerocalcare tend à devenir un biographe collectif.
Pour ceux qui aiment l’univers des romans graphiques de Zerocalcare et une bande son en plein style années 90.
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