Il y a une longue file d’attente à l’entrée du Sportcentrum Kardinge à Groningen. Il est 7h30 ce samedi matin et il pleut un peu. Des hommes et des femmes en tenue de cyclisme attendent patiemment de pouvoir entrer pour épingler leur dossard. C’est une collection colorée de personnes. Jeunes et vieux, minces et moins minces, homme et femme. Il y a ceux qui portent le dernier maillot Jumbo-Visma, il y a un Rabotenue délavé qui se promène, des groupes de collègues portent une chemise de leur employeur. Même le maillot jaune du Tour et le maillot arc-en-ciel du champion du monde sont en lice. Selon les lois non écrites du cyclisme, un péché mortel ; seuls les coureurs qui ont mérité un tel maillot sont autorisés à le porter.
Pour Bauke Mollema, son propre Tour est presque aussi difficile qu’une étape du Tour
