Le médecin urgentiste a été arrêté il y a six ans lors d’une visite de travail en Iran et est accusé d’espionnage. Fin octobre 2017, il a été condamné à mort à l’issue d’un procès inéquitable, selon des experts des droits de l’homme. Les autorités iraniennes menacent désormais de l’exécuter avant le 21 mai.
« La condamnation de Djalali est définitive, comme l’a annoncé la justice », a déclaré à la presse le porte-parole des Affaires étrangères, Said Khatibzadeh. Lorsqu’on lui a demandé si l’universitaire et ses avocats avaient demandé une révision de la peine, Khatibzadeh a répondu : « Ils ont demandé que l’exécution soit reportée à une autre fois ».
« Cela fait l’objet d’une enquête (…) la justice suivra bien sûr l’affaire », a-t-il ajouté.
Le représentant de l’Union européenne pour les pourparlers sur le nucléaire iranien, Enrique Mora, a déclaré vendredi qu’il avait exhorté l’Iran à libérer Djalali « pour des raisons humanitaires ».