« J’ai peut-être été le plus effrayé de tous ce matin-là à l’aéroport de Zaventem », raconte Mohamed Abrini (37 ans) à propos du mardi 22 mars 2016. Au lieu de faire exploser ses bagages avec trente kilos d’explosifs, le terroriste s’est éloigné du premier coup de feu et il s’est accroupi contre un mur, les mains sur les oreilles. « Je savais qu’il y avait une autre bombe et qu’elle contenait des clous. J’avais peur qu’ils fassent aussi exploser mon sac à bombes.
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PORTRAIT. Mohamed Abrini, le terroriste qui n’a pas explosé à Zaventem. « J’étais furieux de savoir qui j’avais perdu en Syrie »
