PORTRAIT. Juul Kabas, le chanteur folk qui a même fait danser les nonnes et est décédé subitement la nuit dernière aux côtés de sa femme

« C’est des imbéciles qui marchent », chantait-il sur son grand tube de 1980, mais Juul Kabas lui-même – l’alter ego de Julien Deckx – ne restait pas un jour immobile. Il a gagné sa vie dans une usine de meubles, a dirigé un café populaire à Retie pendant des années avec sa femme Annie et a sorti 60 singles, 7 LP et 9 CD. Un nouvel album sortirait cette année, même si le chanteur ne le connaîtra plus. Il est décédé dimanche soir à l’âge de 77 ans d’une crise cardiaque. Très soudainement, au lit, à côté de sa femme. Le bon ami Paul Stappaerts (81 ans) dresse le portrait du prototype du chanteur folk créatif et joyeux. « Il se sentait à son meilleur parmi les gens. »



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