Points d’interrogation sur l’efficacité et le temps de construction Drentse Zonneroute

Il est actuellement difficile de déterminer si la Drentse Zonneroute fournira un rendement acceptable pour le futur exploitant. Ceci est indiqué dans le rapport de la consultation du marché, qui a été publié cette semaine. Il existe des incertitudes quant à la période de récupération en raison, entre autres, des prix fluctuants des matériaux. Malgré cela, une perspective modérément positive est supposée.

C’est l’un des nombreux constats que l’on peut lire dans le document cité plus haut. Début juin, les initiateurs de la Route solaire (gouvernement central, province, gestionnaires de réseau et municipalités d’Emmen, Coevorden et Hoogeveen) se sont réunis avec quarante participants au marché à l’hôtel Van der Valk à Emmen.

Les acteurs du marché ont eu la possibilité de poser des questions sur le projet. La Drentse Zonneroute comprend l’installation de 152 hectares de panneaux solaires le long de l’A37 entre Hoogeveen et la frontière allemande à Zwartemeer. Au total, il s’agit d’un parcours de 42 kilomètres de long, bon pour un rendement de 176 mégawatts. Les initiateurs veulent soumissionner la voie solaire en 2024.

En plus des questions sur l’exploitation, le temps de construction a également été pris en compte. Ici non plus, aucune réponse univoque ne peut être donnée. Si aucune objection n’est faite aux permis nécessaires, la préparation de la construction peut prendre entre 1,5 et 3 ans.

Diverses estimations ont également été faites pour le temps de construction. Le travail pouvait prendre 18 mois ou quatre ans. La livraison dépend également de celle du raccordement au réseau.

Il y avait aussi des inquiétudes à propos de ce dernier. De nouvelles sous-stations à haute tension sont en cours de construction à Veenoord et au Riegmeer près de Hoogeveen. Les deux installations sont nécessaires pour augmenter la capacité du réseau électrique, afin que les parcs solaires puissent également être connectés. Les acteurs du marché craignent que ceux-ci ne soient pas achevés à temps.

Sans une connexion en temps opportun, le futur opérateur de la route solaire ne peut pas utiliser immédiatement l’électricité produite sur le réseau. Ce qui entraîne une perte de revenus.

Il faut également éviter que tout l’espace dans les nouvelles gares soit déjà occupé au moment de la livraison. C’est pourquoi des garanties sont exigées en termes d’aménagement et de puissance.

Les initiateurs préfèrent soumissionner le projet en une seule fois. Si cela n’est pas faisable, la route solaire sera divisée en un maximum de trois parties qui seront commercialisées séparément les unes des autres. Les acteurs du marché conviennent également que la voie solaire peut rester en place pendant au moins 25 à 30 ans.



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