Il a plu dans le Limbourg néerlandais, mais Tadej Pogacar l’attendait à nouveau avec impatience. Le Slovène a fait neutraliser ses hommes dès le début du vol à 115 kilomètres de l’arrivée. Parlez d’une lettre d’intention.
Lorsque Vermeersch a donné un nouvel élan au cours, il était là. Pogacar a également amené Pidcock, Lutsenko, Healy, Kron et une poignée d’autres au front. Jumbo-Visma et Bahrain-Victorious avaient raté le coche. Ils ont dû aller travailler, mais ont conduit derrière les faits pour le reste de la course.
Benoot a fait des tentatives frénétiques pour revenir, mais l’écart sur Pogacar ne s’est jamais refermé pour notre compatriote. Cela n’a pas aidé que le peloton ait été déchiré par une lourde chute. C’est Pogacar lui-même qui a laissé une ouverture : au pied du Kruisberg, il s’est arrêté sans malchance.
Un changement de vélo et une montée ultra-rapide plus tard, le double vainqueur du Tour était de retour devant. Pas pour profiter de la vue, mais pour remettre immédiatement la pression. Sur l’Eyserbosweg, le Slovène a réduit en lambeaux le groupe de tête. Seuls Healy et Pidcock pouvaient garder la roue de Pogacar.
Une nouvelle bombe suivit sur le Keutenberg. Sur les tronçons les plus raides, Healy et Pidcock se sont assis, tandis que Pogacar a continué à marcher deux dents plus grandes sur les pédales, prenant 20 secondes avec le clap. Le départ d’une nouvelle démonstration du meilleur pilote du monde.
Pogacar devait encore franchir 28 kilomètres jusqu’à l’arrivée, mais cela ne posait aucun problème. D’autant plus que la voiture du jury est également venue jouer un rôle discutable. Quoi qu’il en soit : le témoin n’a cessé de percuter sur son chemin vers l’arrivée.
Ben Healy aussi. La révélation de la semaine dernière a réussi à déchaîner Pidcock sur le Geulhemmerberg. L’Irlandais s’emparait ainsi d’une très honorable deuxième place, pour le Britannique elle devenait troisième. Tiesj Benoot est devenu le premier Belge à près de deux minutes.
Une première pour Kopecky
Plus tôt dans la journée, la dernière course du printemps était aussi une première pour Lotte Kopecky. Notre compatriote n’a jamais été au départ de l’Amstel Gold Race auparavant, mais elle est immédiatement devenue l’une des grandes favorites. D’autres grands noms étaient Van Vleuten, Vos, Vollering, Niewiadoma, Longo Borghini et Cavalli.
A 85 kilomètres de l’arrivée, certains d’entre eux s’agitaient déjà pour la première fois. Vos a sauté avec un paquet d’autres, c’est le champion du monde Van Vleuten lui-même qui a ramené le reste au Keutenberg. Brand et Stultiens ont dominé le peloton pendant un certain temps dans un long ventre.
Il restait à attendre une ultime bombe au fond du final. Kopecky a même réussi à dépasser la voiture d’assistance pour une veste sèche avec 25 kilomètres à parcourir. Son coéquipier Wiebes neutralise alors une panne du train à vapeur Faulkner sur l’embranchement du Cauberg.
Sur le Bemelerberg, il s’est avéré que le champion du monde Van Vleuten n’avait pas les meilleures jambes. Paladin est parti avec Brown, le Néerlandais est resté assis mais est revenu dans le Cauber avec le peloton