Le leader slovène de ce Tour n’a pas voulu faire la comparaison avec Eddy Merckx, car étant aussi le nouveau cannibale† „Je veux toujours gagner, mais prendre dimanche : ce n’était pas l’intention de monter sur scène. Nous voulions juste maintenir le rythme de course que mes garçons préféraient. Il s’agissait de contrôle de scène. À un moment donné, il aurait pu sembler à la télévision que nous voulions aussi faire le tour, mais les gars à l’avant étaient tout simplement trop forts. Dans les 250 derniers mètres, seul Jonas Vingaard a pu suivre et nous avons pris quelques secondes sur le reste. Et ça fait toujours du bien. »
Vingeard continue de prétendre que les ascensions plus longues lui conviennent mieux. Pogacar a refusé de dire qu’il était le meilleur grimpeur du moment. “Je ne sais pas. On verra dans les prochains jours. Nous avons déjà eu quelques ascensions mais elles ne l’étaient pas fou dur† Le mardi ressemble plus à un échauffement. Le Col du Granon et l’Alpe d’Huez sont deux très grandes randonnées alpines. J’ai un bon œil sur ma condition physique. J’espère avoir de bonnes jambes cette semaine aussi.
La chaleur est la même pour tout le monde
Toutes les prévisions météo vont dans le même sens : il fait de plus en plus chaud, surtout la semaine dernière. « C’est pareil pour tout le monde. Vous devez juste essayer de garder votre corps aussi frais que possible. Je ne pense pas que quiconque aime courir quand il fait quarante degrés. Je ne pense même pas que ce soit sain. Ce sera une semaine difficile avec des conditions météorologiques extrêmes. J’espère que nous ferons tout correctement et que nous pourrons nous garder suffisamment au frais pour suivre notre propre parcours.
Ici aussi Vinegaard indiquerait qu’il est plus fort quand le soleil brille plus fort. “Nous verrons s’il va un peu mieux. Je ne suis pas si mal dans des conditions chaudes. Je me suis entraîné par temps très chaud pendant plusieurs jours. Et couru, comme dans le Tour de Slovénie.
Pas de séances d’entraînement dans la chambre thermique
Pogacar a entendu le tonnerre à Cologne lorsqu’on lui a demandé s’il s’était spécialement entraîné dans des chambres thermiques pour imiter les conditions météorologiques auxquelles il sera confronté cette semaine. « Vous voulez dire un sauna ? Oh non. Je n’en ai jamais entendu parler, je n’y ai jamais pensé. Dans mon sport, nous devons rouler dehors. Nous sommes déposés sur la route au départ. Qu’est-ce que j’entraînerais dans une salle ? J’ai aussi eu des journées très chaudes en entraînement en altitude. Aussi les deux fois où j’ai monté le Tour de l’Alpe d’Huez, il faisait déjà 37 degrés. Je sais très bien ce qui m’attend. Je n’ai pas peur.”
Un Tadek Pogacar souriant.
ANP/HH
pas de dictateur
Pogacar pensait qu’il s’était bien remis des neuf derniers jours et s’était même fait couper les cheveux après la conférence de presse vidéo. « Si mon équipe s’est remise des efforts de ces derniers jours ? C’était à peu près la même chose pour tous les dirigeants la semaine dernière. Stress, pavés, assez dur. Je suis content que ce soit le jour de repos. Mais je ne suis pas le gars qui contrôle les efforts de toute l’équipe. Ils le font eux-mêmes, vous savez. Ce sont des humains, pas des robots. Je ne suis pas le gars qui dicte quoi faire. Ils savent ce qu’ils font. Ils sont expérimentés. Ils se dirigent déjà très solidement. Ils le font vraiment bien. Nous sommes tous également motivés pour la semaine prochaine.
Rentrer à la maison s’il y a un risque de contamination
On a demandé au double vainqueur du Tour s’il La Grande Boucle partirait s’il était testé positif au Covid. “Oui. Si je suis sous le seuil limite assis de 35, ce qui veut dire que tu es vraiment un risque de contagion pour les autres, le staff, le groupe, alors il vaut mieux que tu rentres chez toi. Alors peu importe que vous portiez du jaune ou non. Ce n’est tout simplement pas sûr pour votre prochain. Vous pouvez mettre en danger la santé des autres. D’autant plus que nous courons tous les jours dans des conditions aussi difficiles. Si le virus vous a attrapé, il n’est pas vraiment sain de continuer.
Garder le jaune jusqu’à Paris
Le souverain du cyclisme de 24 ans découvrira l’Alpe d’Huez sur le Tour pour la première fois mercredi. Il a, bien sûr, exploré ce manège. « C’est une ascension emblématique et difficile. Il fera chaud et de surcroît difficile avant d’atteindre le pied de la montée finale. Ce sera une journée intéressante. Une balade légendaire du Tour à regarder à la télé, mais pour nous ce ne sera pas grand-chose amusement être. Même si j’ai hâte d’y être. »
Beaucoup s’attendaient à ce que ‘Pogi’ donne le jaune sur la route de Châtel, mais le leader lui-même ne le pense pas. « Heureusement, mes coéquipiers aiment le jaune autant que moi. Ce n’est pas quelque chose que l’on donne simplement parce que tout le monde pense que c’est une bonne chose en vue de la suite du Tour. Tout au long de l’année, nous avons travaillé très dur avec toute l’équipe pour ce maillot jaune. Et puis il y a tout ça des trucs comme Covid qui peut vous renvoyer chez vous… Non, je préfère garder cette chemise. C’est tellement spécial. Il vaut mieux avoir une longueur d’avance qu’une longueur de retard. Nous sommes désormais en pole position. Nous pouvons la chose vérifier. C’est un peu plus facile pour moi dans les circonstances. C’est déjà bien d’être un leader. J’espère garder ce jaune jusqu’à Paris.
La source: Le journal