Aituri Lotta Harala révèle de nouvelles informations sur les événements des JO de Paris dans le podcast Timeout.

Lotta Harala s’est qualifiée pour les demi-finales des JO de Paris. PASI LEISMA

La coureuse de haies Lotta Harala a raconté son expérience et celle de Maria Huntington aux JO de Paris Sur le podcast Timeout.

Selon Aituri, le chaos régnait dans le village olympique finlandais dès le début des Jeux. Harala révèle qu’il y a eu une alerte à la bombe dans le village de compétition alors qu’il était sur le point d’arriver.

– Je ne sais même pas si je devrais te le dire, mais le jour où je suis allé au village de compétition, un côté de l’entrée du village de compétition était fermé car il y avait une alerte à la bombe. Il y avait beaucoup de policiers et de gardes là-bas, a révélé Harala.

Harala a déclaré qu’un message avait été envoyé à l’avance aux athlètes les informant qu’ils devaient se rendre au village de compétition par l’autre entrée en raison de l’alerte à la bombe. Harala ne craignait pas pour sa sécurité, mais il comprenait si d’autres athlètes s’inquiétaient.

Outre l’alerte à la bombe, les mesures de sécurité ont été efficaces.

– Je dois dire que sinon je me sentais vraiment en sécurité. Il y avait beaucoup de policiers et de militaires sur les lieux des courses.

En demi état

Harala a révélé dans le podcast qu’il ne pouvait pas terminer à Paris en pleine forme car il souffrait de coqueluche.

– J’avais déjà toutes sortes de symptômes trois semaines avant les Jeux olympiques. J’ai décidé au village olympique que je voulais tester les maladies seulement après les performances olympiques.

La coqueluche a été diagnostiquée immédiatement après les demi-finales de Harala. Aituri soupçonne que la toux était contagieuse en Suisse en juillet. Lors de ce voyage de compétition, il a battu le record de Finlande.

Dépression

Quatre athlètes olympiques finlandais anonymes publiés récemment la lettrequi critiquait les activités du Comité olympique. La lettre mentionnait entre autres le mauvais esprit d’équipe de la Finlande.

Harala révèle qu’il a eu des moments difficiles mentalement au village olympique.

– Le premier jour, il y a eu beaucoup d’émotions différentes. J’étais excité, mais en même temps j’étais frappé par un très fort sentiment de solitude et d’exclusion.

– C’est contradictoire quand il y a plus de monde que jamais auparavant. En même temps, j’étais vraiment seul. J’avais l’impression que j’avais tort et que je n’avais pas ma place ici.

Harala en avait parlé avec d’autres athlètes. Aituri dit que de nombreux athlètes partagent son expérience de solitude.

– Je ne suis pas le seul à pleurer de me sentir si seul et si mal.

Dans le podcast, Harala évoque un athlète dont la performance aux JO était décevante par rapport à son propre niveau. Selon Harala, l’athlète est resté complètement seul après sa performance. On ne lui a pas parlé pendant plusieurs jours après la course.



ttn-fr-49