Après des semaines de résistance passive de la part du leader de la Ligue du Nord, le sommet sur la remodulation a été organisé entre le ministre des Infrastructures Matteo Salvini et le département Pnrr dirigé par Raffaele Fitto pour revenir sur le riche chapitre que le Plan consacre aux chemins de fer, métros et d’autres objectifs à domicile au ministère de Porta Pia. A l’issue de la réunion, bouche fermée sur les travaux risquant de sortir du Pnrr mais Salvini, comme l’explique une note diffusée par le ministère des Infrastructures, a réaffirmé sa détermination à réaliser les travaux sur le tapis, en utilisant tous les postes de dépenses possibles. ».
Traduit, cela signifie qu’une série d’investissements jugés irréalisables au 30 juin 2026, date de clôture du Pnrr, sont destinés à passer aux fonds de cohésion et, dans le cas des volets énergétiques, à RepowerEu. Parmi les options sur la table également le retour des investissements sous le chapeau des fonds nationaux qui avaient été remplacés par le Pnrr avec pour effet toutefois de tendre le piège au 30 juin 2026 pour l’achèvement des travaux. Le jeu n’est pas simple, notamment en matière de cohésion qui est obligée de respecter des contraintes territoriales plus rigides et d’allouer 80% des ressources au Sud, le double des 40% prévus dans le Pnrr.
C’est précisément cet aspect qui devrait exclure le chemin de fer à grande vitesse Brescia-Padoue des déplacements, même si le rapport semestriel sur le Pnrr présenté par le gouvernement le 31 mai l’indique comme fragilisé par trois des quatre “faiblesses” identifiées par le recensement exécutif. . Au Sud, cependant, le défi ferroviaire se concentre sur le Salerno-Reggio Calabria, le Palermo-Catane et le dédoublement du nœud de la capitale régionale. Comme prévu la veille, la ligne Rome-Pescara, financée à hauteur de 620,17 millions du Plan, apparaît également destinée à sortir du Pnrr.
Mais il n’y a pas que les chemins de fer, qui enregistrent aussi l’un des taux de réalisation financière les plus élevés à ce jour grâce surtout aux investissements déjà prévus par la planification nationale, qui compliquent le Pnrr des Infrastructures. L’absence de demande s’est arrêtée à 35 ce qui aurait dû être les 40 stations de ravitaillement en hydrogène pour le transport routier, animant les négociations avec la commission européenne sur les objectifs de la quatrième tranche. Des discussions avec des techniciens bruxellois sont également en cours depuis un certain temps sur la gouvernance et le développement du secteur de l’eau, alors que parmi les investissements caractérisés par au moins deux “faiblesses”, on rencontre également des “transports de masse rapides” (métros et tramways dans les grandes villes) et la croissance des transports de proximité dans le Sud, ce dernier poste semble être parmi les premiers touchés par le dérapage des fonds de cohésion.
Le puzzle est compliqué mais doit être complété rapidement. Car avec ses 36 milliards, dont les deux tiers destinés aux chemins de fer, le ministère Salvini est propriétaire de l’unique part la plus riche du Pnrr, ainsi que de 43 objectifs encore à atteindre. La refonte du Plan passe donc d’abord par son bureau.