Plusieurs organisations islamiques vont devant la Cour constitutionnelle contre Evras

À propos d’Évras (Éducation à la Vie Relationnelle, Affective et Sexuelle, éd.) beaucoup d’encre a coulé ces dernières semaines. Le décret du gouvernement de la Communauté française, qui impose quatre heures d’éducation sexuelle en sixième et en quatrième année dans les écoles francophones, a provoqué des protestations persistantes et a même donné lieu à des incendies criminels dans les écoles.

Ces leçons sont considérées comme controversées dans certains cercles – y compris dans la communauté islamique – et sont qualifiées de « propagande sexuelle ». En attendant, il se passe beaucoup de choses fausses nouvelles se sont propagées tout au long du décret, ce qui enflamme encore davantage les émotions.

« Très discutable »

Sept associations, dont Diyanet et la Fédération Islamique de Belgique, ont fait appel du dossier d’information. Ils avaient également précédemment déclaré qu’ils étaient opposés à l’approbation du décret. « Plusieurs dispositions du décret sont très discutables », a déclaré Kursat Bilge, avocat des institutions membres de la CIB.

Il a toutefois refusé de fournir des détails sur les motifs et arguments du recours avant son dépôt « en octobre ».

Condamnation de la violence et du vandalisme

Dans un communiqué, le Conseil de coordination des institutions islamiques de Belgique a déclaré qu’il « condamne les actes de violence et de vandalisme contre les écoles qui ont suivi l’adoption du décret (…) ».

Plusieurs écoles de la région de Charleroi ont été touchées par des incendies criminels en septembre. Des étiquettes ont été trouvées dans plusieurs écoles faisant clairement référence à Evras.

Enfin, la CIB « confirme avec force son engagement en faveur d’une société démocratique et respectueuse de l’État de droit » et réitère son « attachement aux libertés fondamentales garanties par notre Constitution ».



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