Plusieurs arrestations lors de l’évacuation du Binnengasthuis UvA

La police anti-émeute a arrêté plusieurs militants ce soir lors de l’évacuation du Binnengasthuis de l’UvA, occupé plus tôt dans la journée. Il a fallu du temps pour mettre un terme à la métier étudiantLes manifestants avaient barricadé les portes.

Derrière les portes du Binnengasthuis se trouvaient des supports à vélos, mais au bout d’un moment, la police anti-émeute a pu entrer dans le bâtiment. Un certain nombre de militants ne se sont pas arrêtés là et sont montés sur le toit avec une banderole. « Les flics hors du campus », lit-on sur la banderole qu’ils ont déployée là-bas.

Certains militants sont entrés dans le fourgon de police sous les acclamations. Un manifestant qui ne veut pas coopérer à l’évacuation est soulevé et placé à l’extérieur de la zone bouclée, comme on peut le voir sur les images. Des groupes d’étudiants et de militants manifestaient également devant le bâtiment.

Avec l’occupation, les étudiants de l’UvA ont exigé, entre autres, que l’UVA soit « transparente sur la coopération avec l’industrie fossile ». De plus, ils ne voulaient pas partir avant que l’UvA ne se conforme à leurs exigences.

Par exemple, selon le syndicat étudiant ASVA, l’UvA implique Shell dans quatre projets de recherche sur l’énergie verte. En outre, l’université facilite également les stages dans l’entreprise, selon l’ASVA. « En ces temps de changement climatique, il est inexplicable qu’un établissement d’enseignement offre autant d’opportunités à une entreprise de combustibles fossiles, estiment les manifestants. »

L’UvA a annoncé plus tôt dans la journée qu’elle n’était pas contre les protestations et les manifestations, mais qu’elle pensait que les occupations allaient trop loin. Le président Geert ten Dam a indiqué que l’université allait porter plainte contre les militants.

Selon l’ASVA, les militants ont été « expulsés par la force » lors de l’intervention. « L’ASVA désapprouve toutes les formes de violence et s’y oppose fermement », a déclaré le président Aziza Filal dans un communiqué. « La violence n’est jamais le moyen de trouver une solution, surtout lorsqu’il s’agit d’un sujet aussi vulnérable. En ces temps, nous devons continuer à nous écouter avec des idées comme base. »



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