Plus d’un résident de l’UE sur cinq est menacé de pauvreté ou d’exclusion sociale

Les chiffres montrent également que près de 6 millions de personnes remplissaient les trois critères de risque de pauvreté : elles vivent dans des ménages à risque de pauvreté (par exemple, le revenu disponible est inférieur au seuil de pauvreté), elles sont confrontées à une privation matérielle ou sociale grave (par exemple, elles peuvent ne chauffent pas leur logement ou n’ont pas les moyens de prendre une semaine de vacances par an) et vivent dans un ménage à très faible intensité de travail (par exemple, aucun adulte ne travaille).

Les chiffres montrent une très légère augmentation par rapport à 2020, où il y avait 94,8 millions de personnes, soit 21,6 % de la population.

Les écarts d’un pays à l’autre varient fortement autour de la moyenne européenne. En Roumanie, par exemple, plus d’un tiers (34,4 %) de la population est menacée de pauvreté ou d’exclusion sociale. Le chiffre est également élevé en Bulgarie (31,7 %). L’Allemagne (20,7 %), la Belgique (19,3 %), la France (19,3 %) et les Pays-Bas (16,6 %) font partie des pays qui font mieux que la moyenne de l’UE. Les pourcentages les plus faibles ont été enregistrés en Slovénie (13,2 %) et en République tchèque (10,7 %).

Les chiffres d’Eurostat montrent également que la situation de l’emploi est un déterminant du risque de pauvreté ou d’exclusion sociale. Les chômeurs courent un risque beaucoup plus élevé de tomber dans cette catégorie (risque passant à 64,5 % en 2021), tout comme, dans une moindre mesure, ceux qui sont inactifs pour d’autres raisons (42,3 %). En général, les femmes, les jeunes adultes et les personnes peu scolarisées sont également plus à risque que les autres.



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