« Plus de personnes du secteur de la culture et des médias dans le conseil d’administration de Mores, une communication plus claire sur les conseillers confidentiels est nécessaire »


Le nouveau conseil d’administration du centre de rapport Mores doit être composé de personnes qui ne viennent pas du secteur de la culture et des médias, mais qui sont des experts dans le domaine de la gestion et de l’organisation. De plus, Mores doit communiquer plus clairement au monde extérieur que seuls les conseillers confidentiels sont au courant des rapports, pas le conseil d’administration. Telles sont les recommandations les plus importantes données par la commissaire du gouvernement Mariëtte Hamer dans une lettre publiée vendredi au secrétaire d’Etat Gunay Uslu (Culture et Médias, D66). Hamer a écrit ce conseil à la demande d’Uslu, qui voulait savoir comment Mores « peut à nouveau être une hotline pour le secteur culturel, créatif et médiatique où les gens peuvent signaler en toute sécurité et recevoir un soutien à court terme ».

Les mœurs sont devenues un sujet de conversation après une publication de de Volkskrant sur des années d’intimidation, de discrimination et de comportement transgressif au sein de la rédaction de NOS Sport. Le présentateur Tom Egbers, entre autres, aurait été coupable de cela. Les employés de NOS n’auraient pas osé porter plainte auprès de Mores car Janke Dekker, l’épouse d’Egbers, en était la présidente. Dekker, comme l’ensemble du conseil d’administration de Mores, a démissionné peu de temps après la publication du Volkskrantarticle désactivé.

Hamer considère qu’il est logique que les membres du conseil d’administration aient des liens avec le secteur « étant donné l’origine de la hotline ». Mores a été fondée en 2018 en réponse à #Metoo. Elle voit aussi que ces liens fonctionnent « au détriment » de la hotline. Hamer conseille la création d’un conseil consultatif, avec des parties prenantes des secteurs concernés. Plus de moyens financiers pour la hotline et un nouveau logo – le logo actuel présente de nombreuses similitudes avec celui de l’ONS – font également partie de ses conseils. En 2022 et 2023, Mores a reçu 200 000 euros par l’intermédiaire du ministère de l’Éducation, de la Culture et des Sciences.

Séjour antérieur Dekker

Hamer ne commente pas le séjour de Dekker alors qu’on savait déjà qu’une enquête interne était en cours au NOS Studio Sport. Le NOS l’a annoncé fin novembre. Dekker a ensuite déclaré à plusieurs reprises qu’elle démissionnerait s’il y avait des plaintes concernant son mari, mais n’a pas démissionné par précaution. Hamer ne commente aucun dommage à la réputation que cela a causé à Mores, car cette question « n’est pas conforme à la demande d’avis du secrétaire d’État », a déclaré un porte-parole à CNRC. Le Comité Van Rijn [dat onderzoek doet naar misstanden binnen de NPO, red] incluez peut-être cela dans leurs recherches, cela conviendrait mieux là-bas.

Les rédacteurs en chef de NOS Sport ont démissionné après la publication du Volkskrantl’article aussi. Egbers a également annoncé qu’il n’apparaîtrait pas à la télévision pour le moment. Il l’a fait, cependant, dans le programme télévisé Khalid et Sophie son histoire une fois.

Lire aussi : Rire en même temps, ignorer : la stratégie de survie des femmes sur les éditeurs masculins désormais ‘être prêt’



ttn-fr-33