Plus de morts palestiniens après les attaques israéliennes, le Jihad tire plus de 400 roquettes

Au moins 24 Palestiniens, dont six enfants, ont été tués dans des frappes aériennes israéliennes vendredi et samedi, a indiqué le ministère palestinien de la Santé. Plus de 200 personnes ont été blessées, a-t-il dit Reuters.

Israël a commencé à bombarder Gaza vendredi et a continué samedi. Selon l’armée israélienne, des dépôts d’armes ont été touchés dans des zones résidentielles et un certain nombre de maisons ont été détruites. Depuis Gaza, le Jihad islamique militant a tiré des centaines de roquettes sur Israël, jusqu’à la deuxième ville de Tel-Aviv. Pour autant que l’on sache, il n’y a eu aucune victime du côté israélien.

Le Hamas, le groupe islamiste qui contrôle l’enclave, accuse Israël d’être responsable des morts d’un attentat à la bombe près du camp de réfugiés de Jabalaya. Cependant, l’armée israélienne affirme que l’explosion a été causée par un lancement raté d’une roquette du Jihad islamique. Cela se verrait sur une vidéo, mais l’agence de presse Reuter n’a pas pu vérifier les images.

Peu avant l’attaque de vendredi, Israël a stoppé une livraison prévue de carburant vers Gaza. En conséquence, la seule centrale électrique de l’enclave est fermée. L’approvisionnement en électricité a été réduit à environ huit heures par jour. Le secteur de la santé craint que les hôpitaux ne subissent les graves conséquences de la coupure d’électricité d’ici quelques jours.

L’Egypte voisine dit qu’elle est en pourparlers intensifs pour calmer la situation. Une délégation de haut rang du renseignement égyptien est arrivée samedi en Israël et veut servir de médiateur à Gaza.

Le conflit transfrontalier, qui a mis fin à plus d’un an de calme relatif autour de Gaza, a commencé quand Israël a lancé une attaque surprise vendredi. Un commandant de haut rang du Jihad islamique a été tué et une série de cibles – selon Israël – ont été touchées.

Le Conseil de sécurité de l’ONU se réunira lundi à huis clos pour discuter des frappes aériennes sur la bande de Gaza. Les Émirats arabes unis, l’Irlande, la France, la Norvège et la Chine l’avaient demandé.



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