Plus de la moitié des victimes dans les centres de soins après des violences sexuelles sont des enfants et des étudiants

En témoignent les chiffres compilés par le NICC (Institut national de criminalistique et de criminologie) et publiés aujourd’hui par la secrétaire d’État à l’Égalité des genres, à l’Égalité des chances et à la Diversité Marie-Colline Leroy.

Selon Leroy, les «chiffres choquants» montrent que les centres de soins prennent un rôle important. Elle dit qu’elle va déposer une proposition pour pouvoir démarrer quatre nouveaux centres de soins avec des moyens supplémentaires, à Halle-Vilvorde, Eupen, Bergen et le Brabant wallon, en plus des dix qui devraient y être d’ici la fin de l’année.

Cet automne aura lieu une campagne de sensibilisation sur les violences sexuelles et le rôle des centres, sous l’égide de l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes. Cette campagne se concentrera en particulier sur les mineurs (un tiers des victimes sont des mineurs), les jeunes (l’âge moyen des victimes est de 24 ans) et les sans-papiers, considérés comme un groupe particulièrement vulnérable, qui manquent également de connaissances sur les centres de soins.

En attendant, une campagne de sensibilisation dans les festivals, les soirées et sur les campus universitaires, lycées et écoles d’art a déjà commencé avec l’Opération Permission.

« Les victimes, dit Leroy, méritent les soins dont elles ont besoin : les centres de soins placent les victimes et leurs besoins au centre, ce qui aide à traiter ce qui s’est passé. Nous voulons que plus de gens sachent qu’il existe des centres de soins après des violences sexuelles, des endroits où ils peuvent se rendre pour des soins holistiques et où leurs besoins et leurs préoccupations sont au centre des préoccupations.