Une enquête auprès des cinq institutions en Flandre où vous pouvez vous inscrire avec un problème alimentaire a montré que plus de jeunes sont confrontés à un trouble alimentaire depuis la crise corona. L’âge de ceux qui s’inscrivent a également baissé récemment. Par exemple, certains hôpitaux pour enfants témoignent que l’âge moyen se situe entre onze et treize ans.
« Les jeunes reflètent de plus en plus l’image idéale qui est véhiculée sur les réseaux sociaux », explique Koen Albregts du CAW Limburg (Centrum Algemeen Welzijnswerk). « Ils achètent souvent un téléphone portable à un jeune âge et créent une image malheureuse de perfectionnisme. Cela a un impact énorme sur leur bien-être mental.
La crise corona, au cours de laquelle la vie s’est poursuivie encore plus en ligne, y a également contribué. De nombreux adolescents sont confrontés à une situation familiale difficile et les problèmes augmentent chez les jeunes déjà vulnérables.
Les troubles alimentaires sont donc fortement liés à l’image de soi des jeunes. En plus des problèmes mentaux tels que l’anxiété, la solitude et l’insécurité, les troubles alimentaires entraînent souvent des conflits avec l’environnement social, par exemple avec des parents inquiets. « Les jeunes grandissent et développent leur identité, mais parfois se concentrent tellement sur leur apparence et s’y perdent », explique Albregts.