Plus de dynasties familiales dans le conseil d’administration du parti Open Vld


La première des quatre conférences d’Open Vld dans le cadre de l’opération de renouvellement ‘Liberaal Vuur’ aura lieu aujourd’hui à Gand. Hier, un congrès statutaire a eu lieu, où certains amendements aux statuts du parti ont été approuvés. Par exemple, à la suggestion de Jong Vld, les dynasties familiales au sein du conseil du parti prendront fin, a annoncé le président Egbert Lachaert dans une interview sur Radio 1.

Lors du premier congrès statutaire depuis 2011, Jong Vld a tout gagné, a annoncé le président Philippe Nys sur Twitter. « Le revirement a commencé », semble-t-il. L’un des amendements proposés par l’aile jeunesse du Parti libéral vise à mettre fin aux dynasties familiales à la direction du parti national pour faire place à de jeunes visages nouveaux.

« Avec Herman et Alexander De Croo, Patrick et Frank Dewael, et Karel et Jean-Jacques De Gucht, notre bureau de parti compte aujourd’hui trois grandes familles politiques. Ils représentent plus de 20 % des 28 membres. Ce n’est pas sain, même si chaque individu a ses mérites et le droit de participer à la politique », déclare Nys à ce sujet dans « Het Belang Van Limburg ». Les conjoints ne pourront plus siéger ensemble au conseil d’administration du parti.

Non-obligatoires

De plus, après les prochaines élections du conseil d’administration en 2024, la moitié du conseil d’administration du parti devra être composée de non-mandataires. Lors des prochaines élections du conseil d’administration, les membres d’Open Vld devront choisir deux fois dix membres du conseil d’administration parmi deux listes de candidats différentes. De cette façon, Jong Vld espère obtenir plus de personnalités locales et nouvelles au sein du conseil national du parti.


« Feu libéral »

Lors de la conférence de Gand, Open Vld veut défendre la démocratie libérale et l’État de droit. « Je m’inquiète pour ça. Nous vivons dans un air du temps où la démocratie libérale est attaquée de front », a déclaré Lachaert.

Par exemple, le président de la N-VA, Bart De Wever, a fustigé vendredi le Conseil d’État et le récent jugement concernant le projet Oosterweel. « Attaquer des juges est apparemment bon ton aujourd’hui. Cela nuit à la foi dans l’État de droit et la démocratie. Il faut faire de bonnes lois et décrets, les juges les appliquent. Mais critiquer leur application… Il suffit alors de changer de cadre. Ce n’est pas le rôle que les politiciens devraient jouer.

Open Vld examinera également le fonctionnement de l’Etat lors du congrès. Les libéraux flamands plaident pour une sorte de hiérarchie dans laquelle le gouvernement fédéral peut couper le nœud si les régions ne parviennent pas à s’entendre entre elles. « Pour moi, les régions peuvent encore avoir plus de pouvoirs, mais la Belgique en tant que fédération doit aussi pouvoir prendre des décisions à un moment donné. Nous avons un problème de structure dans notre pays. Les décisions ne sont tout simplement plus prises sur de nombreux thèmes », explique Lachaert.



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