Le nombre de demandeurs d’asile ayant un emploi a quadruplé cette année. C’est ce que rapporte l’agence d’allocations UWV, qui délivre des permis de travail aux demandeurs d’asile.
Cette année, 7 370 demandeurs d’asile ont reçu un tel permis, contre 1 840 l’année dernière. La plupart des permis ont été délivrés pour travailler par l’intermédiaire d’agences pour l’emploi. Ensuite pour la restauration et le nettoyage.
Cette augmentation est principalement due au fait que les règles permettant aux demandeurs d’asile de travailler aux Pays-Bas ont été assouplies. Auparavant, ils étaient autorisés à travailler 24 semaines par an. Cette règle a rendu les employeurs plus réticents à embaucher des demandeurs d’asile. Le Conseil d’État a aboli cette règle l’année dernière.
Les demandeurs d’asile sont désormais autorisés à travailler toute l’année, mais n’ont toujours pas pleinement accès au marché du travail. Par exemple, ils ne peuvent travailler qu’après que leur demande d’asile soit en attente depuis au moins six mois. Et les employeurs rencontrent des problèmes administratifs lorsqu’ils demandent un permis de travail.
Si les demandeurs d’asile peuvent travailler sans obstacles, cela générera des milliards pour l’économie néerlandaise, a calculé SEO Economic Research plus tôt cette année. Selon l’agence de recherche, il n’y a pratiquement pas de coûts sociaux supplémentaires en retour. Le gouvernement peut économiser beaucoup sur les prestations d’aide sociale, selon SEO, car les demandeurs d’asile y feront moins appel une fois qu’ils auront obtenu le statut.
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