Si les détenus enfreignent à nouveau la loi, « ils devront purger leur peine, avec une peine supplémentaire », a indiqué le département de la communication de l’armée. La déclaration ne précise pas si l’amnistie s’applique aux opposants à la junte ou aux journalistes détenus pour avoir couvert le coup d’État.
Diverses organisations de défense des droits de l’homme ont dénoncé à plusieurs reprises la répression de la junte. Ils critiquent également l’amnistie accordée, considérant la libération comme une opportunité de faire de la place pour de nouveaux prisonniers et de semer le chaos dans les communautés.