Selon une porte-parole de la police, rien n’indique que des talkies-walkies fonctionnels soient tombés entre de mauvaises mains. « Si les policiers perdent leur talkie-walkie pendant leur travail, celui-ci est immédiatement bloqué, sinon ils ne peuvent pas obtenir un appareil de remplacement et ne peuvent donc pas faire leur travail. Les talkies-walkies n’ayant pas bénéficié de la mise à jour annuelle obligatoire sont également bloqués. Le seul moment où un appareil se trouve entre des mains non autorisées est le moment entre la perte et le blocage d’un talkie-walkie.
Rien que dans la police de Rotterdam, 450 talkies-walkies sont en circulation, et personne ne sait à qui ils appartiennent. La force travaille actuellement à clarifier cela.
« De nombreux talkies-walkies se perdent lors du travail de la police », explique la porte-parole, « mais aussi, par exemple, lorsqu’un agent est muté et que l’appareil disparaît quelque part dans le tiroir d’un patron. »
Si les talkies-walkies tombent entre les mains de criminels, ils peuvent écouter les communications, mais selon le porte-parole, ils n’apprendront rien des actions à venir. « Ce moyen de communication n’est pas utilisé dans des opérations sensibles comme les équipes d’arrestation. » Les personnes disposant d’un talkie-walkie fonctionnel peuvent écouter le travail régulier de la police. « Mais ce n’est généralement pas l’information que recherchent les criminels », a déclaré la porte-parole.