La manifestation nationale, organisée par les principaux syndicats, a commencé à 10h30 à l’intersection de la petite rocade avec la Koning Albert II-laan. L’arrivée est prévue à la gare du Midi à 13h. Il y aura des discours des coordinateurs des syndicats.

Dans la matinée, une foule de personnes en vert, rouge et bleu afflue de la gare de Bruxelles-Nord devant les tentes des syndicats et du PVDA-PTB. La musique et la batterie apportent l’ambiance. D’innombrables drapeaux qui incluent « la fureur blanche » et des pancartes avec des slogans sur la pénurie de personnel montrent les griefs de l’association. La police est présente en grand nombre.

Les manifestants viennent d’hôpitaux, de centres de soins résidentiels, de soins spéciaux pour les jeunes et de garderies, mais beaucoup de leurs problèmes sont les mêmes. « Prenez soin des soins », peut être lu ici et là et sonne à travers les haut-parleurs.

Les ministres compétents, le ministre fédéral de la Santé Frank Vandenbroucke (Vooruit) et la ministre flamande du Bien-être Hilde Crevits (CD&V) sont à la tête du Jut. « Hildeke et Franske : en avant », c’est la bouche de l’animatrice dévotionnelle ACV Puls à la tête de la manifestation. « La charge de travail est trop élevée, les salaires sont trop bas ! » est aussi un slogan populaire.

Selon les syndicats, les différents gouvernements du pays doivent agir immédiatement. Les prestataires de soins de santé doivent parfois introduire un gel des admissions et les lits dans les hôpitaux ne peuvent pas être utilisés en raison du manque de personnel, explique Selleslach. « Nous ne pouvons pas attendre les élections de l’année prochaine et la formation à long terme de la coalition après cela. » Les syndicats réclament également de meilleurs salaires et conditions de travail.

Des perturbations du trafic attendues

Il n’est pas dans l’intention des syndicats de perturber le fonctionnement du système de santé pendant la manifestation, dit Selleslach. « Il y a un service minimum, ce qui équivaut à peu près à une occupation dominicale », explique-t-il.

Il n’est pas dans l’intention des syndicats de perturber le fonctionnement du système de santé pendant la manifestation, dit Selleslach. « Il y a un service minimum, ce qui équivaut à peu près à une occupation dominicale », explique-t-il. « Nous ne voulons pas causer de nuisances aux personnes qui ont besoin de soins. »

La police bruxelloise s’attend à de nombreuses perturbations du trafic dans le centre. Elle recommande d’éviter certaines rues, dont l’avenue Albert II, la Pachecolaan et le quartier autour de la gare centrale. La place des Palais sera fermée de 11h à 13h.

Le 19 décembre, les syndicats ont déjà organisé une journée d’action dans le secteur, qui comprend les hôpitaux, les centres de soins pour bénéficiaires internes, l’aide à la jeunesse et la garde d’enfants.





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