Plus de 15 % de la Flandre est couverte ou pavée, 63 % est couverte de champs, d’herbe et d’arbustes

En Région flamande, 15,4 % de la surface totale est couverte ou pavée. Cette couverture est principalement constituée de bâtiments, de routes et de parkings. En 2012, le revêtement était estimé à 14,3 %, en 2015 à 14,9 %, rapporte Statistics Flanders.

Selon Statistics Flanders, les fonctions du sol ne peuvent pas être remplies ou sont insuffisamment remplies en imperméabilisant les sols ou en plaçant des trottoirs qui rendent le sol imperméable dans une certaine mesure. Par exemple, le sol n’est pas capable d’absorber l’eau. Cette capacité d’infiltration réduite se traduit par une évacuation accélérée de l’eau, entraînant éventuellement des inondations sur les parcelles adjacentes. De plus, le bilan hydrique est perturbé et les nappes phréatiques ne sont pas reconstituées.

Sur les 300 communes de la Région flamande, 122 ont un degré de revêtement supérieur à la moyenne flamande, qui est de 15 %. Le pourcentage de surfaces pavées est le plus élevé dans les communes de la périphérie bruxelloise et anversoise ainsi qu’à Anvers et Gand. Des communes telles que Kuurne, Ostende et Waregem affichent également un degré de durcissement de plus de 30 %. Mais aussi des municipalités plus urbaines et rurales, comme au nord de Hasselt, sont relativement fortement pavées.

Champs, herbe, arbustes et quelques arbres

La Flandre statistique estime également que 63 pour cent du sol de la Région flamande sont couverts de champs, d’herbe et d’arbustes. Un peu plus de 16 pour cent du sol est couvert d’arbres.

La zone bâtie est la plus importante dans les communes de la périphérie bruxelloise et anversoise et dans les grandes villes d’Anvers et de Gand. Il s’agit de la proportion du sol couverte par les bâtiments. La part de la zone bâtie autour de Courtrai est également relativement élevée. Dans le Westhoek et le long de la frontière linguistique, la proportion de zones bâties est faible.



ttn-fr-34