Plus de 1 000 filles iraniennes déjà empoisonnées : "Les auteurs doivent être sévèrement punis"déclare l’ayatollah Khamenei

Depuis que les premiers cas d’empoisonnement sont apparus à Qom en novembre, plus de 1 000 écolières iraniennes ont été tuées. Ils souffraient de vertiges et d’essoufflement. Des centaines de filles se sont retrouvées à l’hôpital. Des cas d’empoisonnement ont déjà été signalés dans au moins 25 des 31 provinces du pays. Selon un décompte officiel, il existe au moins 52 établissements, a rapporté dimanche l’agence de presse française AFP. Ce sont presque exclusivement des écoles de filles.

Après enquête, Youness Panahi, vice-ministre de la Santé, a indiqué qu’il y avait intention malveillante. « Il est devenu évident que certaines personnes veulent que toutes les écoles, en particulier les écoles de filles, soient fermées », a déclaré Panahi. Le président iranien Ebrahim Raissi a dénoncé la question comme « un autre complot des ennemis du pays » pour « étrange peur dans le cœur des étudiants, des enfants et de leurs parents ».

Le chef de la justice a déclaré lundi que les responsables seront jugés pour « efsad-e fel arz » ou « mofsed fel-arz », qui se traduit par « propagation de la corruption sur Terre », l’une des accusations les plus graves au monde. Code.

Aucune arrestation n’a encore été signalée. Cependant, Ali Purtabatabai, un journaliste qui travaillait à Qom et a rendu compte des cas d’empoisonnement, a été arrêté, écrivent les médias iraniens.



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