Pluie ou pas, car à Monaco il vaut mieux tout miser sur les qualifications

Les prévisions météo sur Montecarlo annoncent de la pluie pour la journée du GP de Monaco. Mais les équipes de F1 privilégient le set-up qui peut en tirer le meilleur parti en qualifications. Ici parce que

La position sur la grille de départ à Monaco est connue pour représenter une variable stratégique extrêmement importante : ici plus que sur n’importe quelle autre piste du Championnat du Monde de F1. Le sacrifier sur l’autel de toute stratégie de course n’a pratiquement aucun sens, compte tenu de l’extrême difficulté à dépasser. Seule la pluie peut en effet créer les conditions pour que – compte tenu de ces prémisses – un brassage des cartes puisse se produire quant aux valeurs que les voitures expriment en qualifications. Pour un observateur extérieur, dans l’hypothèse d’une éventuelle course humide dimanche, il peut sembler logique d’émettre l’hypothèse que certaines équipes pourraient adopter un set-up qui soit un compromis entre le sec et le humide.

le raisonnement des équipes de f1

En réalité, un choix de ce type verrait définitivement les inconvénients l’emporter sur les avantages. En effet, même sur le mouillé, les chances de dépassement, à l’exception des cas induits par des erreurs des adversaires, seraient encore extrêmement réduites. Paradoxalement, un choix qui privilégie la stratégie de course éventuelle pourrait avoir plus de sens pour les voitures les moins compétitives en qualifications, où le rapport coût/bénéfice aurait tendance à être plus favorable. Les voitures de tête auront donc tendance, en revanche, à privilégier les réglages les plus performants sur le tour lancé, sans pour autant exagérer les réglages de la voiture, par rapport à son équilibre, afin de gérer la dégradation. des pneus en course.



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