La Commission européenne veut obliger tous les États membres à économiser 10 % d’électricité. De plus, Bruxelles veut soutirer beaucoup d’argent aux énergéticiens pour indemniser les ménages et les entrepreneurs.

Des sources rapportent cela à propos de l’élaboration d’un plan d’attaque spécial pour lutter contre la facture énergétique exorbitante. Mercredi, la présidente Ursula von der Leyen révélera les détails exacts.

L’administration quotidienne de l’UE veut se concentrer fortement sur la réduction de la consommation d’énergie. A cet égard, Bruxelles se tourne particulièrement vers les consommateurs. Les États membres devraient lancer des campagnes pour rendre les ménages plus économes.

heures de pointe

Concrètement, Bruxelles souhaite que chacun économise 10% d’électricité d’ici le printemps prochain. Pendant les heures de pointe, cela devrait être d’au moins 5 %. Il y a un tel moment en début de soirée. Nous rentrons ensuite en masse du travail et gaspillons de l’énergie en allumant les téléviseurs et les machines à laver et en cuisinant en même temps.

Selon les experts bruxellois de l’énergie, c’est un moment où du gaz supplémentaire est nécessaire pour permettre aux centrales électriques de produire plus d’électricité. L’augmentation de la consommation de gaz fait grimper les prix. Non seulement les ménages sont examinés. Les entreprises et le gouvernement lui-même doivent également contribuer. De nombreux ministères à La Haye ont de nombreuses lumières allumées la nuit : est-ce vraiment nécessaire ?

crémage

Un autre plan peu orthodoxe propose d’écrémer les profits fulgurants des producteurs d’énergie verte grâce à une sorte de impôt exceptionnel . En raison des règles du marché de l’énergie, ces entreprises calculent un prix de l’électricité qui a été poussé à la hausse par le prix du gaz, alors qu’elles n’utilisent pas du tout le gaz pour produire de l’électricité.

Il y aura probablement un prix plafond de 180 euros par mégawattheure. Le montant supérieur à ce maximum irait alors aux États membres pour être redistribué aux victimes de la facture énergétique élevée. La mesure générerait jusqu’à 117 milliards d’euros dans l’ensemble de l’UE.

Le montant de 200 euros/MWh avait déjà circulé, mais un certain nombre d’États membres ont estimé que vendredi lors d’une réunion supplémentaire des ministres de l’énergie de l’UE n’allait pas assez loin. C’est une mesure difficile pour les Pays-Bas : le fisc ne pourra probablement plus s’en occuper.

Contribution de solidarité

Pour les compagnies pétrolières et gazières qui se portent très bien pendant la crise énergétique, Bruxelles veut demander une « contribution de solidarité ». Il s’agirait d’une taxe unique de 33 % pour les États membres, si le bénéfice est supérieur de 20 % à celui des trois dernières années. Ce butin doit également servir à indemniser les ménages et les entrepreneurs.

Bruxelles étudie également de plus près un prix plafond pour le gaz. Il y aura encore beaucoup de discussions avec les États membres sur toutes les mesures. Ils ont le dernier mot sur de nombreux dossiers. Un grand club de pays a déjà annoncé qu’il ne voyait aucun avantage à une économie d’énergie obligatoire. Les Pays-Bas sont l’un des derniers pays de l’UE à être très réticents à intervenir sur le marché de l’énergie.

Hast

Néanmoins, les Etats membres veulent se précipiter avec un paquet européen d’urgence. Dans de nombreux pays, la gravité de la crise du pouvoir d’achat est le principal sujet à l’ordre du jour politique. Le 30 septembre aura lieu une réunion d’urgence des ministres européens de l’énergie. Reste à savoir s’il sera possible de prendre des décisions malgré les divisions.



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