Plan d’innovation Pd : Industrie 4.0 jusqu’en 2030

Pas seulement la proposition controversée de taxer la succession des gros patrimoines (plus de 5 millions d’euros) pour obtenir une dot d’au moins 10 mille euros pour les dix-huit ans. Et pas seulement la dernière idée sur l’école: amener les salaires des enseignants italiens aux niveaux de l’UE en cinq ans avec un engagement envers le Trésor entre 6 et 8 milliards, « à financer à partir des 75 milliards du programme européen 2021- 2027, à considérer net des fonds déjà prévus dans le PNR » (globalement le programme DP vise 10 milliards sur les écoles). Enrico Letta – qui a présenté hier le nouveau symbole du Parti démocrate « Italie démocrate et progressiste » pour sceller le retour des Bersanians de Roberto Speranza et l’entrée des socialistes d’Enzo Maraio – dépose le vaste programme qui sera approuvé par la direction du parti au cours de la fin de semaine. Un programme de plusieurs pages, en 40 domaines, axé sur trois piliers : Développement durable et transition ; Infrastructures sociales (travail et bien-être); Droits (à partir du Ius scholae en faveur des jeunes enfants d’immigrés).

Dans la première partie, qu’Il Sole 24 Ore a pu voir, le thème de la transition écologique est fondamental (ce n’est pas un hasard si Letta a également présenté hier le minibus électrique avec lequel il va faire campagne à travers le pays dans les prochaines semaines). Et les politiques des entreprises sont dès lors tournées vers l’innovation et la reconversion. L’outil reste la valorisation de l’Industrie 4.0 : « Étendre le modèle « Industrie 4.0 », envisagé dans le Pnrr, à 2030 en utilisant le levier fiscal pour encourager les investissements innovants et durables dans les différents secteurs (par exemple via le crédit d’impôt, l’augmentation de la part de cofinancement et cumul avec d’autres formes de financement) ». Et encore : « Etendre la déduction de 50% de l’impôt sur le revenu des personnes physiques à tous les types de startups de moins de 35 ans pour les particuliers qui investissent jusqu’à 100 mille euros en capital-risque actuellement prévu uniquement pour les startups innovantes. Mettre en œuvre des projets Pnrr d’accompagnement des entreprises (réorganisation des outils d’accompagnement des femmes entrepreneures, renforcement des incitations fiscales à l’investissement dans les start-up et PME innovantes, renforcement des Zones Economiques Spéciales, accompagnement à l’internationalisation des PME, etc.) . Consolider la gouvernance et renforcer les mesures pour attirer les investissements directs de l’étranger (IDE) et encourager la « relocalisation » des entreprises (Contrats de développement, Zes, opportunités liées aux crises industrielles, repérage et communication à l’étranger, simplification législative et réglementaire) ». Outre le refinancement du Fonds Entreprise Féminine, pérennisant les incitations, la mise en place d’un « Fonds National pour le droit au raccordement numérique, cofinancé par les économies de la mission 1,2 Pnrr (environ 1,2 milliard) » avec le un pour offrir, entre autres, un bon à tous les étudiants pour l’achat d’un ordinateur.

Sur le plan fiscal – alors que le jugement sur la flat tax proposé par le centre-droit reste dur à la fois pour les coûts prohibitifs (« ça veut dire couper l’école et les soins de santé », c’est le refrain) et parce qu’il favoriserait des revenus plus élevés, invalidant la principe de progressivité – le Parti démocrate vise tout sur la baisse du coin fiscal au nom « d’un mois supplémentaire dans la paie des travailleurs » et sur le « dépassement progressif de l’IRAP » au profit des entreprises. Au fil du programme, les nouveautés ne manquent pas, comme la mise en place d’un fonds de compensation anti-Nimby (Not In My Backyard, Not in my garden) pour indemniser les collectivités en cas de construction de centrales qui ont un coût local mais un avantage indéniable. Et la pensée ne peut aller qu’aux usines de regazéification, la plus récemment disputée à Piombino.



ttn-fr-11