Plan d’action : « A bas la traite des êtres humains dans le Limbourg »

Les communes du nord et du centre du Limbourg ont élaboré un plan de lutte contre la traite des êtres humains dans la région.

Avec ce plan, les municipalités devraient être en mesure d’identifier, de traiter et de prévenir efficacement les cas de traite des êtres humains.

Large éventail
Raymond Vlecken, maire de Weert, est le moteur de ce plan et selon lui, il existe un large éventail de sujets relevant de la traite des êtres humains. « L’exploitation par le travail comme le secteur des transports, l’agriculture et l’horticulture, la logistique. Mais aussi l’exploitation criminelle comme les parents qui laissent leurs enfants commettre des actes criminels. Mais aussi le prélèvement forcé d’organes. »

Rechercher
Les recherches de Justice et Sécurité ont montré au début de cette année que relativement de nombreuses publicités sexuelles en ligne sont proposées dans le Limbourg. Cela implique souvent la prostitution illégale à domicile, qui peut impliquer la traite des êtres humains. Roermond occupe la quatrième place du top 10 national des communes où le plus de publicités sexuelles en ligne sont proposées.

Empêcher
Afin de lutter contre la traite des êtres humains, il y aura un agent d’attention à la traite des êtres humains dans chaque municipalité et une réunion hebdomadaire entre les municipalités où les signaux de traite des êtres humains sont discutés. Raymond Vlecken, « Nous élargissons les horaires du coordinateur de prise en charge pour la traite des êtres humains. Cela permettra de consacrer plus de temps et d’attention à l’organisation d’une offre cohérente d’aide et d’accompagnement des victimes d’exploitation, mais aussi à son suivi. »

Ferme à Linné
En juin de l’année dernière, plus de 50 travailleurs migrants ont été retrouvés dans une ferme de Linne dans des conditions de travail épouvantables et dangereuses. Selon Vlecken, l’aide à ces personnes peut être diverse. « Cela peut être un soutien psychologique ou vous guider vers un nouveau logement. Toutes sortes de facettes peuvent jouer un rôle là-dedans. Mais c’est centré sur le cas pertinent. »

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« Ne vous contentez pas de regarder les conséquences pénales après coup »
Selon Gwen Backhaus, Chain Director Human Trafficking chez RIEC Limburg, il n’est pas seulement nécessaire d’examiner ensuite les conséquences pénales pour les trafiquants d’êtres humains. « Un établissement sexuel a besoin d’un permis pour fonctionner. Il est important d’utiliser vos instruments administratifs pour prévenir la traite des êtres humains. »

Supprimer complètement
Le plan a ‘Vers une région sans exploitation’, mais selon Vlecken ce n’est pas tout à fait faisable. « Bien sûr, cela continuera d’être le cas. Mais si nous ne faisons rien, cela s’aggravera. Nous devons donc commencer quelque part. »



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