Plaintes à Hoogeveen sans réponse : « L’organisation émet des bips et des grincements »

Hoogeveen doit faire de son mieux pour traiter plus rapidement les questions, courriers et e-mails des habitants. Jamais auparavant autant de plaintes n’avaient été reçues au sujet des services offerts par la municipalité.

Cela ressort du rapport annuel 2021 du médiateur Maas van Egdom, récemment décédé. « La municipalité s’est considérablement détériorée à cet égard », indiquent les documents. « Il sera clair que cette évolution ne contribue pas à restaurer la confiance dans les autorités municipales. »

Auparavant, le cabinet de conseil WagenaarHoes avait publié un rapport critique sur l’organisation de collaboration officielle SWO De Wolden Hoogeveen. « Ce qui y est découvert est évident. L’organisation bipe et craque », déclare le médiateur. « Le taux d’absentéisme élevé et les pénuries de personnel parce que les postes vacants sont difficiles à pourvoir aggravent la situation. »

Selon lui, le service en souffre. « Les lettres sont restées sans réponse, les demandes de permis ont été mises de côté. Les promesses n’ont pas été tenues. Il n’y avait pas ou trop peu de temps pour répondre aux questions. L’année 2021 a été vraiment en dessous de la moyenne sur tous ces points. »

Pour décrire la situation, l’ombudsman cite plusieurs exemples. Par exemple, il a vécu une situation dans laquelle une demande pour une disposition de la loi sur le soutien social (scooter) n’avait pas encore été traitée après trois mois.

A Pesse, un habitant a eu un différend avec la commune au sujet d’un terrain attenant à son jardin. Lui et la municipalité pensaient qu’ils en étaient propriétaires. « Après une visite sur le site, j’en suis venu à la conclusion que l’habitant avait très probablement raison. Après cela, il est resté silencieux », écrit le médiateur. Huit mois plus tard, il n’y a eu qu’une réponse en faveur du résident.

Selon le rapport, il n’est pas question de mauvaise volonté dans la négligence susmentionnée. Mais l’ombudsman dit qu’on y prête trop peu d’attention. « Peut-être parce que les gens ne réalisent pas à quel point un auteur de lettre ou un candidat attend avec impatience une réponse. Ce serait bien si plus d’attention était accordée à ces règles de base d’une bonne communication, également de la part de la direction. »

L’ombudsman estime donc que les actions de la municipalité devraient être différentes. « Cela peut même être possible sans beaucoup d’efforts supplémentaires. Faites-leur savoir en temps opportun et de manière motivée ce que les gens peuvent et ne peuvent pas attendre dans un cas spécifique. Si ce processus est également entravé par des problèmes de personnel importants (maladie et postes vacants non pourvus), alors tout le monde comprendra que des priorités doivent être fixées. Dans ces cas, il est crucial que le citoyen « concerné » soit inclus dans ce choix.



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