Plainte pénale contre une policière après l’expérience Böhmermann


De BZ/dpa

Une expérience du satiriste Jan Böhmermann dans l’émission «ZDF Magazin Royale» sur la manière dont la police traite les messages de haine en ligne a également des conséquences dans le Brandebourg.

« Les faits ont conduit au dépôt d’une plainte pénale d’office contre le policier par intérim, soupçonné de frustration dans le bureau », a déclaré lundi le porte-parole de la préfecture de police de Brandebourg, Torsten Herbst.

Cela est dû au fait que l’agent sur place n’a manifestement pas engagé d’accusations criminelles. En Saxe, Brême et Saxe-Anhalt, des enquêtes sont également menées sur des soupçons d’avoir fait échouer des poursuites pénales.

L’été dernier, les rédacteurs du programme ont signalé sept messages haineux manifestement pertinents sur le plan criminel aux services de police des 16 États fédéraux et ont décrit plus tard le déroulement généralement lent de l’enquête. Des menaces de mort ont été affichées, tout comme des contenus antisémites et des symboles anticonstitutionnels d’extrême droite.

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Selon la société de production, le correspondant a présenté au policier de Fürstenwalde/Spree les commentaires haineux imprimés. Le fonctionnaire a été choqué et a félicité la correspondante pour la façon dont elle avait tout enregistré. Elle leur a donc demandé de s’identifier et a indiqué qu’un signalement anonyme n’était malheureusement pas possible. La correspondante a expliqué qu’elle craignait que ses données ne tombent entre de mauvaises mains. L’officier a répondu que c’était peu probable, mais lui a conseillé d’envoyer une plainte anonyme par la poste.

La police a le devoir de rechercher des informations sur les infractions pénales. Dans deux des sept affaires que le correspondant a qualifiées de propos haineux, le parquet de Cottbus menait la procédure, a-t-il précisé. Pour les cinq autres cas, il existe déjà des procédures dans d’autres États fédéraux.



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