Le téléphone ne sonne jamais et il n’a pas le temps, pour ainsi dire, de répondre à tout. Piet Spijkers de Tilburg (84 ans) est submergé par tous les appels et e-mails qu’il a reçus après avoir annoncé qu’il se rendait à nouveau en Ukraine pour apporter de l’aide. L’un de ces coup de main est Marcel Aarts de Helmond. Il veut offrir des bonbons de sa confiserie. Spijkers est d’accord avec cela : « Peut-être que les enfants que je visite ont plus besoin de sucreries que d’un lit ou de vêtements. »
Piet Spijkers a annoncé jeudi à l’Omroep Brabant qu’il retournerait en Ukraine dans un mois. Encore une fois, parce que le Tilburger fait cela depuis une trentaine d’années.
Avec sa Fondation d’aide humanitaire aux enfants en Ukraine, il a construit un orphelinat et un institut pour sourds dans ce pays déchiré par la guerre. Spijkers a continué dans cette voie, même après l’invasion russe en février 2022.
« Oh, mon destin est écrit entre mes mains et cela prendra du temps. »
Certains qui lisent son histoire se demandent dans quoi il s’embarque. Spijkers l’entend souvent. « C’est tellement dangereux là-bas, c’est code rouge là-bas. Êtes-vous assuré? J’essaie de minimiser toute cette inquiétude. Ensuite, je fais référence à la chanson de The Guardian Angel. Et oh, mon destin est écrit entre mes mains et cela prendra du temps.
Il était bien sûr ravi de toutes les formes de sympathie et de tout ce qui lui était proposé. « Une personne souhaite mettre à disposition un lit, une autre a des vêtements de rechange. Il y a aussi des gens qui veulent venir, mais je ne peux pas l’accepter, sinon j’aurai un bus plein. »
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Il tente en tout cas de prendre rendez-vous avec Marcel Aarts. Helmonder, 47 ans, dirige dans sa ville natale (l’val de Zoete) ce qu’il prétend être le plus grand magasin de bonbons de notre pays.
Aarts se sent proche de Spijkers, car il a aussi la défense des plus défavorisés dans le sang. «Je pense que mes parents m’ont partagé et pris soin de moi. Ils assuraient des transports vers la Pologne. J’y suis allé plusieurs fois quand j’étais enfant et vous ne l’oublierez jamais.
« J’ai moi-même subi une restructuration de dettes. Je suis divorcée, mais mes enfants n’ont jamais rien remarqué. »
Aarts ne sait pas seulement par l’intermédiaire de ses parents ce que signifie devoir lier les ficelles ensemble. « J’ai moi-même été en restructuration de dettes. Je suis divorcée, mais mes trois enfants (actuellement âgés de 15, 18 et 21 ans, ndlr) n’ont jamais connu de problèmes financiers. Plus tard, ils ont réalisé ce que j’avais entre-temps signifié pour les autres», dit de Helmonder.
En 2016, par exemple, il a lancé une campagne de collecte de fonds avec la fondation Samen Stronger Helmond pour un couple devenu sans abri à cause d’un incendie. Il s’est ensuite concentré sur, entre autres, le revenu minimum et les personnes âgées.
« J’anime des ateliers sur les « vieilles friandises hollandaises » et à Noël, je leur offre du fudge et du nougat. Par l’intermédiaire de Piet Spijkers, je souhaite également surprendre les Ukrainiens.» Tous deux veulent se ressaisir rapidement.
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