SJe suis célébré, à La Nuvola à Rome, Piero Guccione fait partie des peintres qui ont le mieux illustré la peinture figurative dans les années où elle était complètement déserte. Et il l’a fait avec le sentiment de l’infini qui est de plus en plus rare dans la recherche d’artistes liés au contingent, au présent, comme besoin d’être contemporain, en évitant de se mesurer aux grands thèmes qui avaient guidé le maître. le plus proche de Guccione, dans l’esprit et dans l’inspiration profonde.
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Guccione a grandi et a indiqué sa vision absolue, de lumière pure, au bout du mondeau point de devenir l’un des artistes italiens les plus distingués, et sans jamais rien céder aux modes, aux courants dominants ou à la recherche expérimentale. Devant lui une toile ou une feuille de papier vierge ; au-dessus et au-delà de lui, l’infinité du ciel et de la mer dans le paysage sicilien de Scicli.
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Autour de lui, aussi déterminé et monastique qu’il l’avait été, non pas à l’extérieur mais à l’intérieur de sa maison, se rassemblaient Morandi, des artistes de son âge, et même plus jeunes, avec des sensibilités différentes, mais la même anxiété d’absolu. Ils étaient Franco Sarnari, Sonia Álvarez, Franco Polizzi. Carmelo Candiano, Salvatore Paolino, Giuseppe Puglisi. Au point de déterminer, non par convention mais par évidence, ce que j’ai voulu appeler, plutôt qu’un « groupe », « l’école Scicli ».
La vision de Guccione était claire et déterminée dès le débutavec “l’épaule” idéologique, bientôt abandonnée, de Renato Guttuso qui avait fait, au nom du réalisme socialiste, sa résistance contrariée à l’abstractionnisme et à l’avant-garde. Mais les références de Guccione étaient autres, dans une conception existentielle de la peinture. «Dans les années 1960, Bacon, avec Balthus et Giacometti, a garanti ma génération – il l’a garantie de manière autoritaire – contre tout type d’intellectualisme : il nous a garanti la grande possibilité de peindre des images. C’était beaucoup. C’était tout.”
Le parcours artistique de Guccione
Le premier Guccione évolue dans ces horizons un peintre troublé, entre Sicile et Rome, dans le sillage de Guttuso et avec les suggestions de Mario Mafai et Fausto Pirandello. On le voit bien dans le Boucherie des musées civiques de Genazzano de 1960. Une peinture formellement troublée et en même temps agréable. Guccione cherche une voie, il patauge, il observe le réalisme existentiel de Gianfranco Ferroni, Giuseppe Guerreschi, Renzo Vespignani et se jette dans le geste libre de Hirondelles à partir de 1962.
L’image se construit lentement, avec des géométries variables et des gestes picturaux, entre 64 et 65.. Des œuvres à succès comme Balcon de 1964 et des travaux de propagande tels que Paysage italien. Dans le Réflexionsentre 66 et 71, avec le motif des surfaces en miroir des carrosseries de voitures, Guccione semble vouloir se mesurer au Pop art. Et encore dans le En attendant et dans les vues de Rome, d’une nature insolite, des images de Fiumicino aux paysages de Flaminio, en passant par la courbe du Viale Tiziano, son anxiété se reflète dans les espaces urbains animés, à Rome, mais avec une peinture sobre, ancrée dans la réalité.
Retour en Sicile
Le nouveau Guccione commence à émerger avec son retour en Sicile. Sa méditation s’approfondit et s’éloigne. Il n’y a plus de contingences, l’absolu est sur le point d’arriver. La terre et la mer sont des espaces infinis, sans frontières. L’air et la lumière entrent dans les peintures de Guccione. Nous sommes en 1975. « J’ai adopté le titre du cycle « Les lignes de la mer et de la terre » en m’inspirant de ces beaux Lieder de Gustav Mahler qu’on appelle Les chants de la terre. D’une manière ou d’une autre, je voulais aussi faire une évocation qui ne soit pas seulement lyrique, mais aussi physique. Je voulais redonner du poids aux choses et, en même temps, pouvoir chanter la merveille de ces espaces.”
“Guercin. L’ère Ludovisi à Rome”
Ce sont des paysages satisfaisants, sans limites et raréfiés. Mais c’est précisément entre 77 et 82 que l’image perd tout résidu de restitution du réel et devient un espace intérieur.. C’est donc Trois mouvements de la mer dédié à Franz Schubert, et enfin dans l’expression d’ambiances dans des espaces illimités comme dans Coucher de soleilentre ’85 et ’87.
Guccione commente ainsi : « Si je peignais la mer comme on peint la mer, si je peignais en noir comme on peint le noir, je finirais par peindre un tableau, alors que je J’aimerais que cette image soit une pure émotion». Désormais, chaque peinture à l’huile et au pastel est un défi entre réalité et immensité, même lorsqu’elle se manifeste comme un hommage aux grands maîtres, de Michel-Ange à Friedrich en passant par le Caravage.
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