LLa physiothérapie est une activité qui fait face pas seulement des troubles du système musculaire et ostéoarticulairemais il comprend aussi la partie qui traite du système respiratoire. Cette branche de la médecine est née aux États-Unis en 1943, grâce au docteur Edwin R.Levine qui a confié un programme sur l’utilisation correcte de la thérapie par inhalation à un groupe de techniciens ayant une formation spécifique qui sont ensuite devenus les kinés respiratoires, figures actuelles fondamentales dans de nombreux contextes sanitaires et sportifs.
La physiothérapie, une pratique qui améliore la qualité de vie
Nous en avons parlé avec Docteur Martina Santambrogiophysiothérapeute et vice-président deAssociation ARIR. «Les différentes interventions de physiothérapie cardiorespiratoire sont suggérées, recommandées et indiquées dans de multiples directives internationales pour indiquer leur importance et leur efficacité dans différents domaines selon la pathologie. déclare le Dr Santambrogio « La physiothérapie respiratoire aide à contrôler les symptômes tels que la toux et l’essoufflement et à retrouver l’autonomie et la qualité de vie, ce qui se traduit par une plus grande participation à la vie sociale et aux relations personnelles. »
Pour ceux qui souffrent de pathologies chroniques
Les sujets pouvant bénéficier de la physiothérapie cardio-respiratoire sont très variés, des enfants aux adultes et aux personnes âgées, des patients présentant des problèmes aigus à ceux souffrant de troubles chroniques. Pour de nombreux patients souffrant de maladies respiratoires et cardiovasculaires chroniques telles que la BPCO, l’asthme, la bronchectasie, la fibrose kystique, les maladies neuromusculaires, les maladies interstitielles, les maladies cardiaques et les lésions cérébrales acquises graves, la physiothérapie respiratoire s’est avérée être une pratique très importante à la fois pour gérer le problème. symptômes et de récupérer les fonctions compromises.
Le physiothérapeute respiratoire
«Le kinésithérapeute respiratoire intervient aussi bien en cas de problèmes aigus que chroniques, dans de nombreux milieux de soins autres que les thérapies les plus intensives comme les services de réanimation, jusqu’à domicile. Dans certains cas, un travail actif du kinésithérapeute est nécessaire, il suffit de penser à patient hospitalisé dans des services de soins de haute intensité tels que les soins intensifs.
Nous travaillons dans des domaines très différents, depuis les parcours de réhabilitation jusqu’à soins palliatifsavec des patients subissant une intervention chirurgicale une intervention chirurgicale majeure tels que la chirurgie cardiaque, la chirurgie thoracique, la chirurgie abdominale et les transplantations d’organes et avec des sujets qui subissent arrêt respiratoire aiguë comme pour la pneumonie et le COVID-19, naturellement à tout âge, des nouveau-nés aux personnes âgées.
Exercices à faire à la maison
Dans le cas d’une pathologie chronique, il est important que le patient apprenne certaines stratégies et exercices convenus individuellement avec le physiothérapeute, qui devra ensuite continuer de manière autonome à domicile pour maintenir ou augmenter les bénéfices obtenus.
«Le premier ingrédient pour que la physiothérapie respiratoire soit efficace estle respect de ce qui est prescrit et convenu. Les techniques apprises doivent être exécutées de manière régulière et continue afin de maintenir les résultats dans le temps. Il existe différentes techniques selon les problématiques et également selon les individus. Il n’y a pas de « recettes » bonnes pour tout le monde, le travail du physiothérapeute consiste précisément à identifier les problèmes spécifiques de chacun et à rechercher et créer une proposition thérapeutique adéquate, spécifique et individualisée », souligne le Docteur Santambrogio. «Dans de nombreux cas, la physiothérapie respiratoire cela améliore non seulement la qualité de vie mais aussi le pronostic et la guérison fonctionnel même chez des sujets assez sévères ».
Un effort d’équipe
«Il existe des techniques qui sont perçues par les patients comme très exigeantes, tant en termes d’efforts que de temps. Pour cette raison, il est parfois difficile de maintenir l’observance du traitement à long terme. Ici, le travail d’équipe devient très important et inclut toute l’équipe de rééducation mais aussi le patient et sa famille. Ajoute le Dr Santambrogio qui tient à souligner « Le physiothérapeute cardio-respiratoire peut également travailler dans le domaine de la prévention et dans l’encouragement et la promotion de modes de vie sains. Par ailleurs, certaines techniques utilisées par les kinés respiratoires, par exemple le lavage nasal, peuvent également être utiles chez des sujets sains en cas d’apparition d’affections saisonnières, bien entendu avec les évaluations adaptées par le kinés respiratoire.
Arir, l’association des kinésithérapeutes respiratoires
Arir est l’association de physiothérapeutes respiratoires fondée en 1989 en réponse à la demande croissante de personnel spécialisé capable de gérer les changements rapides que subissaient les patients souffrant de problèmes respiratoires au cours de cette période, en premier lieu la possibilité de subir une oxygénothérapie à long terme. terme à la maison. «A cette occasion, la contribution de notre figure a été fondamentale pour garantir le maintien des autonomies les plus élémentaires aux sujets soumis à ce type de traitement. Un long chemin a été parcouru depuis, et de nombreux innovations technologiques ont modifié et élargi le possibilités et stratégies à la disposition des physiothérapeutes cardio respiratoire» conclut le Dr Santambrogio qui met en garde sur l’importance de contacter un physiothérapeute qui opère dans le domaine d’application de notre domaine de référence, en vérifiant que le professionnel possède une spécialisation universitaire en physiothérapie cardio respiratoire.
Connections
https://www.thoracic.org/members/assemblies/assemblies/pr/#:~:text=As%20defined%20by%20the%202013,to%20improve%20the%20physical%20et https://www.aiporassegna .it/article/view/594 https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32236089/
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