Phoenix garde le mystère, pas tellement le crochet, dans ‘Alpha Zulu’


Phoenix a sorti un single ce mois-ci, avant leur concert au Primavera Sound, sans annoncer l’album. Comme s’ils étaient énervés par le fait que toutes leurs chansons les plus écoutées sont vraiment d’avant 2010, il semblerait qu’ils aient voulu tester leurs followers ou simplement leur offrir quelque chose de nouveau au lieu d’un simple « grands tubes » en live.

Sans faire partie de ces productions qui réorientent les carrières, ‘Alpha Zulu’ a un certain charme, comme ce fut le cas avec ‘Ti amo’, ‘J-Boy’ ou ‘Entertainment’ de ses derniers albums. Bien que son titre fasse référence aux premières et dernières lettres de l’alphabet, les paroles de la chanson fourmillent librement et mystérieusement, preuve que Phoenix vaque à ses occupations et ne chasse jamais un autre « If I Ever Feel Better » ou « 1901 ».

Dommage qu’il n’y ait aucune référence à cette dernière composition par les poils. Entre citations de Dieu et histoire -qui va très bien avec cette vidéo loufoque, un karaoké d’oeuvres d’art-, il y a une phrase qui dit « il aurait dû mourir à 51 ans, en 1953 », qui nous amène de manière intrigante à l’année 1902.

Phoenix a voulu faire référence à la Belle Époque parisienne dans son grand tube ‘1901’. Ils ont dit que Paris était plus cool à l’époque. Je ne sais pas pourquoi maintenant ils nous emmènent à l’année suivante dans cette chanson qui questionne aussi « pourquoi choisir le corps au fil du temps », mais le thème se dresse, dignement, sur certains claviers qui répètent d’abord un riff de clavier plutôt enjoué, dans un léger changement de mélodie dans sa dernière ligne droite et dans tous ces « Woo ha » avec lesquels Thomas Mars semble exercer une sorte de lutte.

Mise en charge …



ttn-fr-64