Le Serbe contre Villarreal a pris la scène, mais l’attitude défensive de l’équipe ne l’aide pas à exprimer tout son potentiel
Vingt-quatre balles frappées, deux tirs – tous deux dans le miroir – et un but. C’est la synthèse numérique de la performance de Dusan Vlahovic hier soir à Vila-real. Vingt-quatre ballons joués, compte tenu d’Opta : parmi les onze bianconeri du onze de départ, l’avant-centre est celui qui a réalisé le moins de frappes. De son point de vue, c’était un triomphe, le Serbe a réussi à monter sur scène malgré une implication faible ou nulle dans le jeu avec le ballon. Il n’a pas obtenu une croix du bas, par exemple. Danilo l’a tout de suite cherché avec un lancer par derrière qu’il a transformé en filet d’avantage. Vers la fin, il tenta de loin un coup puissant, désamorcé avec appréhension par Rulli. Ce sont les seuls tirs au but de la Juve au stade Ceramica et ils ont été réalisés par le joueur le moins impliqué avec le ballon. Qui sait ce que Dusan aurait fait s’il avait derrière lui une équipe capable de le chercher et de le servir en permanence.