Le Piémontais s’entraînera à Montichiari à partir de mardi avant de partir pour l’Argentine : « Je n’ai pas choisi le canoë comme père car je n’aime l’eau que pour me laver… ».
« Pourquoi ai-je choisi le vélo et non le canoë comme papa ? Parce que je n’aime l’eau que pour me laver… ». Et le premier de nombreux applaudissements. La rencontre avec Filippo Ganna à la boutique Bicimania de Lissone était vraiment sympa et intéressante, et 500 personnes sont venues chercher les Piémontais, au point de manquer pratiquement de chaises. Le Piémontais de 26 ans d’Ineos-Grenadiers sera en piste à Montichiari à partir de mardi, tandis que le départ pour l’Argentine (débuts à la Vuelta San Juan du 22 au 29 janvier) est prévu le 15. En attendant, dans une soirée spéciale il a parlé de beaucoup de choses, offrant beaucoup de nouvelles idées.
ANECDOTES – Comme on le sait, Ganna court avec Ineos-Grenadiers depuis 2019 et est liée à l’escadron britannique jusqu’en 2027. «Je me sens bien ici. Je peux au mieux leur reprocher d’être anglais dans le sens où ils font des pâtes un peu trop cuites et des omelettes au ketchup. Et s’ils voulaient prolonger le contrat, il serait difficile de dire non. En même temps, ce serait bien de finir sa carrière dans une équipe italienne. » Ganna a rappelé la chute au Championnat du monde junior de contre-la-montre à Florence en 2013 (« J’ai toujours la coupure au menton, je n’ai pas vu de courbe et je me suis retrouvé dans une barrière ») et les débuts chez les pros dans le bleu maillot au GP d’Arona 2015 « alors que j’avais peur de faire une catastrophe en touchant Cancellara, qui devait courir le Sanremo quelques jours plus tard ». Ou encore le Championnat du monde de poursuite, le premier des cinq remportés en 2016 : « Arrivé presque comme une blague ». Ganna soulignait que « l’école italienne n’aide pas ceux qui font du sport » » mais se recommandait aux petits et aux adolescents : « Étudiez, sinon je vous casse les oreilles. Et apprenez l’anglais, vous en aurez besoin à coup sûr. J’ai abandonné l’école, c’était probablement une erreur ». Un showman. En pratique, la rencontre n’a eu qu’un seul défaut : elle n’a duré « qu’une » heure.
9 janvier – 22h19
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