PFAS répandu dans les eaux souterraines flamandes peu profondes

Jusqu’à présent, on savait peu de choses sur la présence de substances per- et polyfluoroalkyles (PFAS) dans nos eaux souterraines. Au milieu de l’année dernière, la propagation du PFAS a été étudiée dans les eaux souterraines peu profondes autour du site 3M à Zwijndrecht. Ce printemps, l’Agence flamande pour l’environnement (VMM) a mis en place une campagne de mesure dans toute la Flandre, dont les résultats sont désormais connus.

Dans 200 puits de mesure, 45 composés PFAS différents ont été recherchés à une profondeur de 1,3 à 34 mètres. 17 PFAS ont été détectés, principalement à de faibles concentrations. « L’origine de ces substances n’a pas été étudiée, mais ce sont des liaisons artificielles issues de l’industrie, des ménages ou des pompiers, qui peuvent se retrouver dans les nappes phréatiques via diverses voies de transport, telles que l’air, l’eau et le sol », explique Bernard De Potter, administrateur général de la VMM.

Le nombre le plus élevé de PFAS dans un puits était de onze. Aucun PFAS n’a été détecté dans 24 puits. Ces puits « propres » sont tous situés en dehors de la province d’Anvers.

Pas de normes

Il n’existe pas encore de normes pour les PFAS dans les eaux souterraines en Flandre. Pour se faire une idée de l’ampleur de la pollution des nappes phréatiques, la VMM a comparé les résultats des mesures avec les recommandations européennes. Par exemple, la norme d’eau potable pour le PFAS-20 a été dépassée à 6 % des points de mesure et la norme d’eau potable pour toutes les connexions PFAS mesurées à un endroit, à savoir à Zwijndrecht.

Par rapport aux normes plus strictes qui tiennent également compte des risques pour la santé, les valeurs guides pour quatre substances courantes sont dépassées à quatre endroits de mesure sur dix. Les dépassements sont nombreux, notamment dans la province d’Anvers. Dans certaines parties du Brabant flamand, du Limbourg et de la Flandre occidentale, il n’y a aucun dépassement



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