"Peur d’attendre tous les jours": les éleveurs inquiets du loup


« Attendre anxieusement chaque jour » : les éleveurs inquiets pour le loup

Stefaan Lycke est un marchand de bétail de Wingene, il veut que les politiciens prennent des mesures urgentes.

« Attendre anxieusement tous les jours »

« Tous les jours, je vais voir les animaux le matin et le soir pour voir si tout va bien. C’est toujours effrayant d’attendre. »

Stefaan achète et vend des moutons et des chèvres. Il n’a pas encore eu la visite du loup, même s’il est dans le coin. Stefaan fait ce qu’il peut pour protéger ses animaux.

« Les moutons qui se promènent ici dans la région ou autour d’eux peuvent être logés la nuit dans les prés, dans les écuries, mais ce n’est pas vraiment l’intention à cette période de l’année. Ces animaux devraient pouvoir se promener dehors, dans la nature libre. , dans l’herbe, peut paître du petit matin jusqu’à tard le soir. »

Pas de subventions

Les éleveurs de Flandre occidentale qui souhaitent installer une clôture spéciale ne reçoivent aucune subvention. Il n’y a de compensation que si le loup tue votre animal. C’est une espèce protégée.

Stefaan regarde la politique. « Je pense que certaines décisions devront être prises au sein du gouvernement flamand pour inscrire cela dans un cadre juridique. Ce qui est possible, ce qui n’est pas possible. Ce qui, à mon avis, doit arriver, c’est que tout peut être cartographié et que cet animal peut être gardé sous contrôle quelque part sur une parcelle isolée, un morceau de forêt ou autre, qu’il ne « passe » pas d’une commune à une autre la nuit pour y tuer des animaux. »

Émotionnel

Le week-end dernier, des moutons ont été tués à Ruiselede. Et le loup pourrait rester ici un moment.

« Beaucoup de nos clients ont quatre ou cinq animaux. Ces gens ne regardent pas l’économie. C’est une question d’amour pour leurs animaux. Si ce loup tue certains de leurs moutons là-bas, vous ne pouvez pas payer cela avec de l’argent. C’est c’est émouvant », conclut Stefaan.



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