Le Premier ministre britannique Liz Truss a eu un congrès du parti troublé. Le parti est profondément divisé sur la manière de financer son « programme de croissance, de croissance, de croissance ».
Certains membres du parti doutent que Truss soit toujours Premier ministre à Noël
Certains des plans de réduction des impôts pour les Britanniques les plus riches ont déjà été annulés, mais les divisions demeurent. Certains membres du parti doutent que Truss soit toujours Premier ministre avant Noël.
Lors de son premier discours en tant que chef du parti, Truss a évité tous les sujets épineux qui l’attendent. Elle a cherché à unir son parti en opposant le programme « d’espoir et d’aspiration » à « l’obsession anti-croissance » des opposants « d’ultra-gauche ». Il s’agit selon Truss d’une coalition de travaillistes, de libéraux démocrates, du SNP écossais, de grévistes et de manifestants s’enchaînant sur les routes principales.
Son discours au congrès du parti à Birmingham a été interrompu par deux représentants de Greenpeace qui tenaient une banderole et criaient de désespoir qu’ils avaient voté pour ces mesures, une référence aux 100 000 petits membres conservateurs qui avaient voté pour le poste de premier ministre de Truss. Les manifestants ont été rapidement conduits hors de la salle et les applaudissements avec lesquels Truss les a qualifiés de représentants de la “coalition anti-croissance” qu’elle avait identifiée ont été les plus forts de son discours.
Le soutien apparent au congrès du parti était trompeur
Mais le soutien apparent dans la pièce était trompeur. Hormis les membres de son cabinet, la plupart des membres du parti avaient choisi d’ignorer le congrès. Et là où Truss et son ministre des Finances, Kwasi Kwarteng, ont déjà effectué un virage important lundi avec le retrait de leur plan d’abolition du taux d’imposition le plus élevé, des discussions difficiles attendent dans les semaines à venir alors que de nouvelles parties de leur plan doivent être pilotées par la Chambre des communes. .
“Truss commet une erreur impardonnable”
Selon la chroniqueuse Sarah Vine de Le courrier quotidien Truss commet l’erreur impardonnable de ne pas apaiser les opposants de son parti, comme son ex-mari et ancien secrétaire à la redistribution Michael Gove. Et Gove n’est pas le seul dans la faction à être frustré d’avoir été mis de côté sans discernement par le groupe exclusif des conservateurs libéraux que dirige Truss.
Le débat semble être centré sur la question de savoir si les subventions sociales sont liées à l’inflation, comme promis par l’ancien Premier ministre Boris Johnson, ou si les augmentations de salaire des fonctionnaires suivent. Truss a précédemment précisé qu’elle était capable de retirer des plans. La pression pour faire de même sur d’autres sujets politiquement sensibles ne fait donc que croître.