Peter Gillis remporte le procès en référé : les habitants de Prinsenmeer doivent partir

Le feuilleton autour du parc de vacances Prinsenmeer semble toucher à sa fin. Le juge s’est prononcé vendredi en faveur de Peter Gillis. Les derniers résidents doivent vider leurs chalets et quitter le parc dans un délai de deux jours. S’ils ne le font pas, ils s’exposeront à une amende pouvant aller jusqu’à 50 000 euros. Il y a un an, les habitants ont reçu une lettre indiquant que le parc devait être vidé.

“Celui qui rit le dernier rit le mieux”, répond Gillis à l’issue du procès. “Je vais annuler tous les contrats de ces six propriétaires de chalets qui n’ont pas voulu faire de compromis.” A partir de l’année prochaine, ils ne pourront plus louer de place à Peter Gillis dans son parc. “Ils peuvent prendre leur chalet et l’installer dans leur jardin, ils ne valent plus rien.”

Il traite les derniers habitants de Prinsenmeer d’émeutiers. “Ils n’ont plus nulle part où aller avec leurs chalets. Les autres propriétaires de camping ne veulent pas de telles personnes.”

Selon l’habitant Robert Heijkants, ils doivent vider leurs chalets dans les 48 heures et les maintenir déserts. Les maisons peuvent y rester pour le moment et ils peuvent en garder les clés. “Pour moi, ce n’est pas une déception”, déclare Heijkants. “Il était clair que nous devions partir. En sommes-nous satisfaits ? Non, bien sûr que non. Mais le plus important était que nous ne perdions pas les chalets.” Il ne pense pas que Gillis ait gagné. “Il est cinquante cinquante.”

Le compromis a échoué
Les derniers résidents du parc de vacances Prinsenmeer ont comparu devant le tribunal mercredi. Le groupe Oostappen de Peter Gillis a souhaité qu’ils quittent immédiatement le parc, sous la pression de la commune d’Asten. Le parc était censé être vide depuis le 16 septembre, mais les habitants sont toujours là. Gillis doit donc déjà verser 150 000 euros à la commune d’Asten. Pour que les habitants partent définitivement, ses avocats ont menacé cette semaine de retirer les chalets.

Les neuf propriétaires de chalets ont estimé qu’une solution devait être trouvée pour eux. Ils étaient également au tribunal mercredi. Les résidents ont proposé de vider leurs chalets et de remettre les clés. A condition que les chalets restent debout pour qu’ils puissent quand même les vendre. Pourtant, ils ne parvenaient pas à le comprendre. Selon les habitants, la proposition comportait trop peu d’engagements et c’était donc au tour du juge de prendre une décision.

VOIR CE QUI SE PASSE AUTOUR DE PRINSENMEER ICI :



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