L’homme d’affaires Peter Gillis est sous le feu des critiques. Une visite du Eindhovens Dagblad montre que cinq maires enquêtent sur des abus présumés autour de ses parcs. Il dit lui-même qu’il n’en perd pas le sommeil.
« J’ai aussi entendu des histoires, oui, et je sais que toutes sortes d’enquêtes sont en cours. C’est le cas depuis que le FIOD a envahi ici. Je ne me reconnais pas dans l’histoire. »
En 2019, le FIOD a déjà perquisitionné le siège et divers parcs de son entreprise. Ils soupçonnaient que Gillis enfreignait les règles. Ils ont examiné ses dossiers et enquêté sur l’occupation illégale par des travailleurs migrants. Les résultats de cette recherche ne sont pas encore disponibles.
« Mais je suis aussi un entrepreneur, donc oui, je cherche l’avantage à un moment donné. »
Selon le journal, Gillis aurait déjà levant le doigt du milieu au gouvernement depuis des années et bafouer les règles. L’ED s’est entretenu avec une trentaine de personnes, dont cinq maires (Asten, Cranendonck, Loon op Zand, Terneuzen et Valkenswaard).
Ils indiquent que Gillis héberge illégalement des travailleurs migrants et construit, agrandit et exploite des établissements de restauration sans permis. Les municipalités vont lui batailler par le biais de poursuites judiciaires. Ils sont soutenus en cela par des agences d’enquête qui enquêtent sur les abus autour des parcs.
Gillis : « Je ne me reconnais pas du tout dans ces accusations. J’ai toujours pu lire et écrire avec les municipalités, mais quand elles reçoivent des missions à l’échelle nationale, je ne sais pas non plus ce qui se passe. Mais je suis aussi un entrepreneur, alors oui, je cherche l’avantage à un moment donné.
« Je dois parfois être dur en affaires et parfois ça fait mal pour une telle famille. »
En plus des travailleurs migrants, de plus en plus de personnes vivraient en permanence dans le parc. Les locataires qui ne paient pas seront coupés du gaz, de l’eau et de l’électricité jusqu’à ce qu’ils paient à nouveau.
Selon lui, il n’est pas question de séjour illégal. « Il y aura probablement un Polonais qui louera une maison, mais ce n’est pas immédiatement illégal, n’est-ce pas. »
Et s’il y a des locataires qui ne paient pas le gaz, l’eau ou l’électricité, il les fermera effectivement à un moment donné. « Nous avons des locataires permanents et s’ils ne peuvent pas payer, nous pouvons conclure des ententes à ce sujet. Mais si les gens peuvent acheter un scooter électrique pour 800 euros, ils peuvent aussi me payer. Je dois parfois être dur en affaires et parfois ça fait mal pour une telle famille.
Selon Gillis, il a déjà été condamné dans le journal: « Mais il faut d’abord prouver, alors j’attends l’enquête avec confiance. » Au moins, il n’en perd pas le sommeil. « Si je le faisais, autant sauter de dix de haut. »