Peter Bossaert convoque l’Association Royale Belge de Football


Peter Bossaert convoque l’Association Royale Belge de Football

L’Association belge de football a annoncé la démission du PDG Peter Bossaert le 23 mars. Le natif de Bruges était sous le feu des critiques après un ajustement salarial dans son contrat, qui n’aurait pas suivi la procédure standard. Son contrat a été résilié avec effet immédiat.

Refuse

Bossaert, cependant, nie avoir commis des erreurs. « Les pourparlers contractuels se sont complètement déroulés selon le livre », Bossaert rompt le silence après deux semaines.

« Début 2022, mon contrat a été modifié via un avenant, en concertation avec le président et le vice-président de la RBFA. Cela s’est fait de la même manière qu’en 2018, lors de la signature de mon contrat initial avec la fédération de football.

« Conservation des rémunérations, compte tenu de l’inflation »

« L’avenant ne prévoit aucune augmentation de la rémunération convenue contractuellement », poursuit-il. « L’avenant visait à maintenir la rémunération compte tenu de l’inflation. En ce qui concerne la prime annuelle, des objectifs étaient prévus dans l’avenant, qui manquaient au contrat initial. »

« L’avenant, qui a été cosigné en février 2022 par le président (Robert Huygens, éd.) et le vice-président (Michael Verschueren, éd.) du conseil d’administration de l’époque, plus d’un an plus tard ne peut être considéré comme un grave manquement contractuel ou une grave erreur », déclare Peter Marx, l’avocat de Bossaert.

« L’actuel président de la RBFA (Paul Van den Bulck, ndlr) a également eu connaissance du contenu du contrat initial et de l’avenant depuis octobre 2022. A aucun moment la RBFA n’a mis en demeure ni adressé mon client au sujet de la Au contraire, entre octobre 2022 et la date de sa démission, le conseil d’administration de la RBFA a évalué positivement le travail de Peter Bossaert et la prime a été versée comme d’habitude, comme toutes les années précédentes.

Atteinte à la réputation

Peter Bossaert reconnaît que chaque entreprise est libre de dire au revoir à son PDG. « Mais il est inacceptable que la RBFA jette ma réputation et ma réputation. C’est douloureux de devoir convoquer cette organisation, dont je suis si fier. »

« Le licenciement est injustifié et le préjudice personnel que j’en subis est incalculable. Parce que j’apprécie l’éthique, l’intégrité, l’honnêteté et le professionnalisme, cela doit être rectifié dès que possible. »

Lundi dernier, Manu Leroy a été nommé PDG par intérim à la RBFA.



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