Le deuxième débat de RTL s’est tenu dimanche soir, sans pape du climat et sans saint Pierre. Le surnom de Pieter Omtzigt vient du présentateur Diederik Ebbinge qui, également dimanche soir, Mal aux dents a tenté de mettre à mal l’aura d’authenticité et de fiabilité du chef du parti NSC. Aucune chance. Je crois me souvenir d’un fragment de l’interview de Mariëlle Tweebeeke avec lui Heure des nouvelles J’ai vu cela se produire environ 37 fois au cours des différentes périodes du vendredi soir. La gauche et surtout la droite ont partagé le fragment en affirmant qu’elles n’allaient pas voter pour cet homme, mais qu’il faisait un excellent travail.
Ce vendredi-là, l’Omtzigt était apparemment résolu à répondre une fois pour toutes à la question du Premier ministre qui lui est posée à chaque instant, et maintenant à nouveau. Le Premier ministre était, dit-il, « le premier parmi ses pairs ». Selon lui, tout le problème était que l’ancien Premier ministre avait fait adopter des décisions au Torentje, ou pire encore, dans l’intimité du Catshuis, qui n’avaient pas été prises démocratiquement. Le fait n’était pas que Tweebeeke n’ait pas répondu, le fait était qu’Omtzigt n’a pas cédé la parole avec son “Mais Madame Tweebeeke…” répété et a porté le coup final en introduisant “l’article d’exception dans la loi comptable”. dans les dernières secondes, définissez l’ordre.
Je comprends qu’il voulait s’en remettre dimanche soir. Il n’allait pas non plus regarder le débat, a-t-il déclaré à la rédaction de RTL. Il avait mieux à faire avec sa famille. Je ne sais pas vraiment ce que Frans Timmermans a dû faire. Mais il avait déjà obtenu son dû en termes de temps d’antenne WNL dimanche, où il a affirmé que la coalition précédente n’avait « rien fait » en matière de climat. Le ministre du Climat Rob Jetten du D66 n’a pu répondre que via X.
Félicitations et accusations
En raison de l’absence du NSC et de GroenLinks-PvdA, il y avait de la place à la table pour Lilian Marijnissen (SP) et Esther Ouwehand (PvdD). Ils ont rejoint les quatre plus grands : Dilan Yesilgöz (VVD), Geert Wilders (VVD), Rob Jetten (D66) et Caroline van der Plas (BBB). Trois thèmes : logement, soins et sécurité sociale. Les sujets les plus importants selon le panel d’actualités régulier de RTL. Selon le dernier sondage Ipsos, ces 6 partis formeraient une courte majorité additionnés 77 sièges.
Pouvons-nous considérer ce débat comme s’il s’agissait d’une future discussion de coalition ? Pas vraiment. Quelques compliments ont été partagés entre eux. Yesilgöz et Jetten ont félicité Marijnissen pour son centre communautaire de soins à Oss. Avec une jambe à gauche, Yesilgöz a immédiatement fait un écart vers la droite, affirmant que Wilders avait absolument raison: le nombre de migrants devait être limité. Car oui, il y a une pénurie de logements. Wilders a de nouveau formé une alliance avec Caroline van der Plas à sa gauche – pour les téléspectateurs de droite – au sujet des soins aux personnes âgées. Cela pourrait coûter les deux.
Mais autrement, j’ai vu beaucoup de non-secousses, de regards qui roulaient et les mots « inacceptable », « inacceptable » et même « criminel » étaient fréquemment utilisés. D’innombrables allégations directes des deux côtés. Wilders et Van der Plas ensemble contre Jetten avec son climat et son azote. Jetten sur Yesilgöz à propos des intérêts des prêts étudiants, de la réduction d’un milliard dans l’éducation et de l’augmentation des impôts pour les « Néerlandais qui travaillent dur ». Yesligöz et Wilders étaient à couteaux tirés, mais cela n’avait rien de personnel, ont-ils déclaré. C’était tout au plus une sorte de « recul sur le contenu ». Par souci d’exhaustivité, je dois mentionner que l’une des questions les plus fréquemment posées par les téléspectateurs au cours du débat concernait la coupe de cheveux de Wilders. Je peux te dire ça. Ses cheveux ne sont plus blond vif mais gris clair, et ils sont nettement moins sauvages. Faites donc attention aux cheveux et aux traits.